C'est en homme libre que l'ancien ministre et député Alain Lobognon a quitté mercredi la salle de la Cour d'appel pour regagner son domicile.
Le 29 janvier, ce député proche de Guillaume Soro ex-président de l'Assemblée nationale, avait été condamné à un an de prison ferme pour divulgation de fausses nouvelles et incitation à la violence.
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Il avait posté un tweet annonçant l'arrestation d'un autre député.
La peine a été revue par la Cour d'Appel. Alain Lobognon écope désormais de six mois de prison avec sursis. Ses avocats affirment cependant qu'ils vont se pouvoir en cassation.
"C'est important d'aller en cassation, nous allons le faire, on va saisir la Cour Suprême parce qu'on estime qu'en réalité il n'y a aucun élément qui permettait de condamner notre client", a déclaré Maître Affoussiata Bamba.
"Pour M. Lobognon et sa famille, c'est une bonne chose, je ne peux qu' être heureuse qu' il soit libéré, mais en même temps, on n'est pas totalement satisfaits, nous les avocats, parce qu' on estime que le droit n'a pas été dit jusqu'au bout. On voulait un acquittement total, on voulait que la Cour reconnaisse que notre client n'avait rien fait et qu'il fallait donc le libérer", conclut-il.
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Dans leur plaidoirie, les avocats d'Alain Lobognon n'ont pas manqué de dénoncer l'instrumentation de la justice pour régler des différends politiques.
Agé de 50 ans, le député et ancien ministre, Alain Lobognon, qui avait cessé dimanche une g