Les cas d'Ebola seraient en baisse en Afrique de l'Ouest

Un volontaire vérifiant la température d'un habitant en Afrique de l'Ouest, où l'épidémie d'Ebola serait peut-être en perte de vitesse (Reuters)

L’inspecteur général de la santé en Guinée, Aboubacar Sidiki Diakité, a déclaré que le nombre de nouveaux cas de la fièvre hémorragique a chuté en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria.

Selon le ministère guinéen de la Santé, le nombre de nouveaux cas de fièvre hémorragique à virus Ebola est en baisse en Afrique de l'Ouest, alors que le chef de la Mission des Nations Unies pour l'action d'urgence contre Ebola (MINUAUCE), Anthony Banbury, évoque des améliorations significatives dans la lutte contre la maladie.

L’inspecteur général de la santé en Guinée, Aboubacar Sidiki Diakité, qui est l'un des principaux conseillers du président Alpha Condé en matière de lutte contre le virus à Ebola, a déclaré que le nombre de nouveaux cas de la fièvre hémorragique a baissé en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria. Le défi reste de retrouver toutes les personnes qui ont été en contact avec un malade. Le suivi est très important, a-t-il fait valoir, parce qu’on estime qu’environ 16 % des contacts développent la maladie.

Tout en se félicitant des progrès réalisés dans la lutte contre le virus, M. Banbury a souligné qu’il reste beaucoup à faire, même si le rythme des décès a diminué. « Nous devons rester vigilants », a dit M. Banbury au terme d'une visite au Libéria, durant laquelle il a rencontré la présidente Ellen Johnson-Sirleaf, et visité le centre logistique géré par le Programme alimentaire mondial (PAM).

M. Banbury se trouvait au Libéria dans le cadre d'une tournée dans les trois pays de l'Afrique de l'Ouest les plus touchés par l'épidémie, dont la Guinée et la Sierra Leone

Par ailleurs, des essais d’un vaccin expérimental contre l’Ebola ont commencé mardi dans un hôpital en Suisse. Cent vingt volontaires en bonne santé participent à cet essai organisé par le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline. Darcy Christen, porte-parole du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), à Lausanne, a indiqué qu'environ 400 bénévoles se sont portées volontaires pour ces essais. Parmi les 120 retenus pour l'instant, 100 recevront le vaccin expérimental à faible ou haute dose et 20, un placebo, a ajouté M. Christen. L'étude vise à déterminer des effets secondaires inconnus.

D’autres essais de vaccins sont déjà en cours aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et au Mali.