Par ailleurs, la délégation nord-coréenne devrait se composer de 550 personnes.
Ces décisions ont été prises par trois officiels de chaque pays lors d'une réunion de travail tenue à Panmunjom, village frontalier où fut signé le cessez-le-feu, dans la zone démilitarisée (DMZ) qui divise la péninsule.
Une délégation nord-coréenne devrait visiter les installations olympiques la semaine prochaine dans la ville hôte des prochains Jeux (du 9 au 25 février) située à 80 km de la frontière inter-coréenne, tandis que des sportifs sud-coréens pourraient aller s'entraîner au Nord, dans la station de Masikryong.
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La délégation nord-coréenne qui devrait compter 550 personnes - sportifs participant ou non, comme l'équipe de taekwondo, pom-pom girls, journalistes - se rendra à Pyeongchang par la route.
La Corée du Nord avait accepté la semaine dernière le principe d'envoyer des athlètes aux premiers Jeux d'hiver organisés par sa voisine du sud.
Le 10 janvier, la Corée du Sud avait proposé au Nord de faire défiler ensemble les deux délégations lors de la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques de Pyeongchang ainsi que d'aligner une équipe féminine unie dans le tournoi de hockey sur glace, propositions donc acceptées.
Samedi prochain, des représentants des deux pays doivent se retrouver à Lausanne, au siège du Comité international olympique (CIO), pour discuter des modalités de leur participation et faire valider leur accord.
Les deux Corées, qui sont officiellement toujours en guerre, ont déjà défilé ensemble lors des cérémonies d'ouverture des JO en 2000 à Sydney, en 2004 à Athènes et en 2006 à Turin.
Elles n'ont en revanche jamais fourni d'équipe commune lors de jeux internationaux pluridisciplinaires mais ont en revanche formé une sélection avec des sportifs des deux pays en 1991 lors des Championnats du monde de tennis de table.
Le Nord avait boycotté les JO d'été de Séoul en 1988, seuls jeux Olympiques organisés jusque-là en Corée du Sud.
Avec AFP