La Représentante spéciale de l'ONU chargée des enfants dans les conflits armés a dénoncé devant le Conseil de sécurité la détérioration de la situation en Centrafrique (CAR). Leila Zerrougui a fait état de violations généralisées commises par les différentes factions armées de la coalition Séléka contre les enfants.
Parmi les abus signalés par la représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés : le recours à des enfants soldats dans plusieurs villes contrôlées par la Séléka. Notamment, leur re-recrutement, alors que certains étaient en cours de réhabilitation pour être réintégrés dans leurs familles.
Mme Zerrougui a instamment appelé tous les commandants militaires en charge des différents groupes armés de la coalition Séléka à libérer immédiatement les enfants dans leurs rangs et à donner des ordres pour que leurs troupes s’abstiennent de tout nouveau recrutement et utilisation d’enfants.
« Nous avons des informations persistantes que la Séléka recrute des enfants dans pratiquement tous les villages où ils passent », a-t-elle déploré.
Parmi les autres sévices infligés aux enfants, et dénoncés par Mme Zerrougui : les mutilations, les tueries d’enfants, les attaques contre les écoles et les hôpitaux, ainsi que les violences sexuelles et le déni d’accès aux humanitaires.
A titre d’exemple, la représentante spéciale de l’ONU a précisé : « En ce qui concerne les blessés et les personnes tuées, nous avons 29 enfants qui ont été tués ou blessés juste pendant une semaine.
En ce qui concerne les violences sexuelles, « Nous avons reçu des informations que des viols sont commis dans tous les villages ou dans plusieurs villages où les Séléka passent » a dit Mme Zerrougui. « Dans un village particulier, on a eu des informations que les troupes de la Séléka passaient maison par maison pour chercher les filles et pour les violer » a-t-elle poursuivi.
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Parmi les abus signalés par la représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés : le recours à des enfants soldats dans plusieurs villes contrôlées par la Séléka. Notamment, leur re-recrutement, alors que certains étaient en cours de réhabilitation pour être réintégrés dans leurs familles.
Mme Zerrougui a instamment appelé tous les commandants militaires en charge des différents groupes armés de la coalition Séléka à libérer immédiatement les enfants dans leurs rangs et à donner des ordres pour que leurs troupes s’abstiennent de tout nouveau recrutement et utilisation d’enfants.
« Nous avons des informations persistantes que la Séléka recrute des enfants dans pratiquement tous les villages où ils passent », a-t-elle déploré.
Parmi les autres sévices infligés aux enfants, et dénoncés par Mme Zerrougui : les mutilations, les tueries d’enfants, les attaques contre les écoles et les hôpitaux, ainsi que les violences sexuelles et le déni d’accès aux humanitaires.
A titre d’exemple, la représentante spéciale de l’ONU a précisé : « En ce qui concerne les blessés et les personnes tuées, nous avons 29 enfants qui ont été tués ou blessés juste pendant une semaine.
En ce qui concerne les violences sexuelles, « Nous avons reçu des informations que des viols sont commis dans tous les villages ou dans plusieurs villages où les Séléka passent » a dit Mme Zerrougui. « Dans un village particulier, on a eu des informations que les troupes de la Séléka passaient maison par maison pour chercher les filles et pour les violer » a-t-elle poursuivi.