Le Conseil, basé à Genève, enquête actuellement sur les atrocités qui ont été commises en République démocratique du Congo par les forces armées du pays et des milices dans la région du Kasaï, où plus de 80 fosses communes ont été découvertes.
Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, a jugé que le soutien à la candidature de la RDC était "un manquement inexcusable" à la promotion des droits de l'homme par les pays africains.
"Quand des pays du groupe Afrique avancent la candidature d'un pays comme la République démocratique du Congo pour qu'il devienne membre du Conseil des droits de l'homme, cela n'affaiblit pas seulement cette institution - mais alimente également le conflit qui provoque tant de souffrances sur ce continent", a déclaré Mme Haley.
Le Conseil des droits de l'homme peut être un atout pour le continent si les pays africains proposent des candidats "crédibles", a encore déclaré Mme Haley.
L'Assemblée générale de l'ONU doit voter en octobre pour pourvoir des sièges de ce Conseil fort de 47 membres.
Le groupe de pays africains s'est mis d'accord pour proposer outre la RDC, l'Angola, le Nigeria et le Sénégal pour occuper les quatre sièges alloués au continent.
L'élection l'année dernière de l'Arabie saoudite et de la Chine au Conseil, en dépit de preuves de violations des droits de l'homme, avait également suscité des critiques.