Okello Oryem, ministre d'Etat aux affaires internationales, a déclaré qu'il ne se souciait pas si les rebelles étaient absents des camps, suite à des rapports selon lesquels certains combattants auraient traverser la frontière de la République démocratique du Congo (RDC) en fin de semaine.
"Nous ne les avons jamais voulu ici, nous ne les avons jamais invités ici, ils ne sont même pas les bienvenus en Ouganda, a-t-il dit. Les ex-rebelles du M23 sont la responsabilité du gouvernement de la RDC et de l'ONU, pas le gouvernement de l'Ouganda."
Les rapports sur des mouvements rebelles arrivent à un moment où le président congolais Joseph Kabila ait décidé de rester en fonction au-delà de son mandat, qui a expiré le mois dernier.
Le ministre ougandais a déclaré que le Congo pourrait utiliser les rapports sur les mouvements des ex-combattants du M23 pour détourner l'attention de la crise politique.
"Les ex-rebelles ne doivent pas être utilisé pour dévier de leurs questions intérieures", a-t-il dit.
Avec Reuters