La mission d'enquête de l'OIAC, organisme basé à La haye, a prélevé plus de 100 "échantillons environnementaux" à Douma depuis qu'elle a eu accès au site le 21 avril, a déclaré son directeur général, Ahmet Uzumcu. Les enquêteurs vont désormais examiner "des moyens d'exhumer et de prélever des échantillons biomédicaux", a-t-il indiqué.
L'attaque chimique présumée aux gaz toxiques a fait au moins 40 morts à Douma, au nord-est de la capitale syrienne, le 7 avril, selon des secouristes.
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Imputée aux forces gouvernementales syriennes par les Occidentaux, cette attaque chimique présumée a provoqué des frappes de Washington, Paris et Londres contre des installations du pouvoir syrien et un pic de tension diplomatique.
"Même si nos experts ont pu assister à des autopsies par le passé, ce sera la première fois que nous exhumerons des corps", a souligné M. Uzumcu, indiquant qu'un rapport sur l'enquête ne serait pas rendu public avant un mois.
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La mission d'enquête "continue d'explorer toutes les voies possibles pour collecter des preuves", a indiqué une porte-parole de l'OIAC jointe par l'AFP jeudi. Il reste toutefois "prématuré de spéculer sur le moment où le rapport" des experts sur une éventuelle utilisation d'armes chimiques à Douma "sera prêt à être partagé avec les Etats membres de l'OIAC", a-t-elle ajouté.
La Russie a été accusée à plusieurs reprises par les Occidentaux d'entraver l'accès des inspecteurs de l'OIAC à Douma, des accusations qu'elle a rejetées avec véhémence.
Avec AFP