Des medias ont annoncé le retrait d'une partie de l'aide militaire suite aux violences qui ont fait des centaines de morts en Egypte.
La Maison Blanche a démenti la suspension de son aide à l'Egypte, contredisant une déclaration attribuée à un influent sénateur américain.
Lors de son point de presse de mardi, le porte-parole-adjoint de la Maison Blanche, Josh Earnest, a mis l'accent sur le fait que l'aide à l'Egypte est actuelle en train d'être revue, mais il qualifie d'"inexactes" les informations relatives à la suspension de cette assistance.
Selon des medias américains, l'administration Obama retiendrait une partie de son aide militaire à l'Egypte alors qu’elle continue d’envisager une réponse à l'escalade de la violence dans ce pays suite à l'éviction par l'armée du président Mohamed Morsi.
Des rapports de presse ont cité un porte-parole du sénateur américain Patrick Leahy confirmant que Leahy a appris l’arrêt de l'aide. Leahy, un démocrate de l'Etat de Vermont (dans le Nord-est des Etats-Unis), est le président de la sous-commission du Sénat chargée d’allouer des fonds pour le Département d'Etat et les opérations à l’étranger.
Des responsables de l’administration Obama ont, à plusieurs reprises, fait état de la révision de l’aide d’un milliard et demi de dollars que Washington fournit annuellement à l’Egypte. L’Union européenne a également entrepris un réexamen de son aide au gouvernement égyptien.
En revanche, l’Arabie Saoudite a annoncé sa décision, et celle d’autres nations arabes, de voler au secours du Caire.
Riyad est le principal contributeur à un programme d’aide de 12 milliards de dollars des Etats du Golfe pour l’Egypte, ce qui dépasse déjà les apports des pays occidentaux.
Selon l’agence officielle de nouvelles du royaume, le ministre saoudien des Affaires étrangères Saud al-Faisal a déclaré : « concernant ceux-là qui ont annoncé la suspension de leur assistance a l’Egypte », les nations arabes et musulmanes sont « riches » en ressources humaines et en capacités et « elles viendront en aide » aux Egyptiens.
Une loi américaine exige la coupure de l’aide accordé à tout pays où un coup d’Etat militaire a renversé un gouvernement démocratiquement élu. Toutefois, si Washington a durci le ton et condamné sans équivoque la répression qui a fait des centaines de morts en Egypte, l’administration Obama a fait savoir qu’elle n’est pas en train de décider si l’éviction de Mohamed Morsi était un coup d’Etat.
D’autre part, les autorités égyptiennes ont arrêté Mohamed Badie, chef spirituel des Frères musulmans.
Agé de 70 ans, Badie a été placé en garde à vue mardi matin dans un quartier de l'Est du Caire, où des manifestants pro-Morsi se sont mobilisés depuis des semaines contre le nouveau gouvernement intérimaire.
Badie devrait passer en jugement le 25 août en même temps que d'autres dirigeants de la confrérie. Les autorités les accusent d'incitation à la violence meurtrière qui eut lieu devant le siège du groupe en juin, quelques jours avant le renversement de M. Morsi.
Mohamed Badie a été vite remplacé par un guide spirituel intérimaire, Mohamed Ezzat, âgé de 69 ans.
Lors de son point de presse de mardi, le porte-parole-adjoint de la Maison Blanche, Josh Earnest, a mis l'accent sur le fait que l'aide à l'Egypte est actuelle en train d'être revue, mais il qualifie d'"inexactes" les informations relatives à la suspension de cette assistance.
Selon des medias américains, l'administration Obama retiendrait une partie de son aide militaire à l'Egypte alors qu’elle continue d’envisager une réponse à l'escalade de la violence dans ce pays suite à l'éviction par l'armée du président Mohamed Morsi.
Des rapports de presse ont cité un porte-parole du sénateur américain Patrick Leahy confirmant que Leahy a appris l’arrêt de l'aide. Leahy, un démocrate de l'Etat de Vermont (dans le Nord-est des Etats-Unis), est le président de la sous-commission du Sénat chargée d’allouer des fonds pour le Département d'Etat et les opérations à l’étranger.
En revanche, l’Arabie Saoudite a annoncé sa décision, et celle d’autres nations arabes, de voler au secours du Caire.
Riyad est le principal contributeur à un programme d’aide de 12 milliards de dollars des Etats du Golfe pour l’Egypte, ce qui dépasse déjà les apports des pays occidentaux.
Selon l’agence officielle de nouvelles du royaume, le ministre saoudien des Affaires étrangères Saud al-Faisal a déclaré : « concernant ceux-là qui ont annoncé la suspension de leur assistance a l’Egypte », les nations arabes et musulmanes sont « riches » en ressources humaines et en capacités et « elles viendront en aide » aux Egyptiens.
Une loi américaine exige la coupure de l’aide accordé à tout pays où un coup d’Etat militaire a renversé un gouvernement démocratiquement élu. Toutefois, si Washington a durci le ton et condamné sans équivoque la répression qui a fait des centaines de morts en Egypte, l’administration Obama a fait savoir qu’elle n’est pas en train de décider si l’éviction de Mohamed Morsi était un coup d’Etat.
Agé de 70 ans, Badie a été placé en garde à vue mardi matin dans un quartier de l'Est du Caire, où des manifestants pro-Morsi se sont mobilisés depuis des semaines contre le nouveau gouvernement intérimaire.
Badie devrait passer en jugement le 25 août en même temps que d'autres dirigeants de la confrérie. Les autorités les accusent d'incitation à la violence meurtrière qui eut lieu devant le siège du groupe en juin, quelques jours avant le renversement de M. Morsi.
Mohamed Badie a été vite remplacé par un guide spirituel intérimaire, Mohamed Ezzat, âgé de 69 ans.