Le sommet des jeunes leaders de l’Afrique de l’ouest, dont le lancement a été fait vendredi à Lomé, aura à faire des propositions afin de maintenir les jeunes en Afrique.
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Ils sont des milliers d’Africains à se retrouver chaque semaine dans la ville nigérienne d‘Agadez pour tenter l’aventure de la traversée de la mer dans le but de rejoindre les cotes européennes.
Vu l’ampleur de l’immigration clandestine durant l’année 2015, des jeunes de l’Afrique de l’ouest ont pris la décision d’y consacrer la deuxième édition du West African Young Leader Summit (WAYLS).
Le sommet qui se déroulera en septembre prochain à Lomé va mener des réflexions sur des initiatives à prendre afin de décourager les jeunes à prendre la mer.
"Le Wayls est, en quelque sorte, un outil de développement pour aider la jeunesse africaine à s'en sortit ", affirme Armand Kodjo, coordonnateur général de Wayls.
"Une jeunesse à la mer : quelles alternatives, pour une sortie de crise ?" C’est le thème du sommet des jeunes leaders de l’Afrique de l’ouest.
Pour Elom attissogbé, président de Wayls Togo, il y a nécessité de discuter de l’immigration clandestine sur le continent africain : " Les cinq dernières années, nous avons jamais eu une réunion sur cette thématique, donc aujourd'hui 220 leaders de 15 pays d'Afrique de l'Ouest se réunissent pour lancer le débat sur l'immigration clandestine".
La rencontre des jeunes se tiendra à quelques semaines du sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sureté et la sécurité maritime. L’immigration clandestine fait partie des sujets inscrits à l’ordre du jour du sommet de Lomé des chefs d’état et de gouvernement africains.
Comme principale cause de l’immigration clandestine, Wayls pointe du doigt la pauvreté, mais souligne qu’elle n’est pas une fatalité.
Des jeunes peuvent se tourner vers des secteurs porteurs de richesse comme l’agriculture, estime Sonia Houndékpon, secrétaire générale de la coordination internationale de Wayls.
L’entreprenariat est la principale piste que propose Wayls pour convaincre les jeunes africains à rester au pays et participer au développement du continent noir.
Toutefois ces jeunes indiquent que les gouvernements africains doivent consentir à plus d’effort pour améliorer le climat des affaires avec une politique fiscale mieux adaptée aux jeunes entrepreneurs.