Mardi, les trois hommes ont répété devant des diplomates américains la nécessité d'agir vite en Centrafrique.
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"Nous sommes ici pour lancer les cris de cœur du peuple centrafricain qui connait les heures les plus sombres de son histoire. Nous ne pouvons pas rester sans rien faire", a dit Dieudonné Nzapalainga.
L'archevêque de Bangui s'est déclaré "insatisfait de la réponse des forces Sangaris et Misca. Il est temps d'organiser une opération onusienne de maintien de la paix."
Autre crainte à venir pour les Centrafricains déplacées : la saison des pluies qui s'annonce. Nicolas Gbangou explique que les populations fragilisées n’auront rien pour se protéger, notamment dans les camps, ce qui va aggraver leur situation.
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La question du calendrier électoral demeure bien aléatoire alors que les Centrafricains sont censés aller aux urnes d'ici février 2015.
Pour David Brown, il ne faut rien exclure même si "ni la présidente (Samba-Panza), ni les partenaires internationaux ne veulent lâcher cette date de février 2015."
Selon le diplomate, ce calendrier est utile car les élections marqueront la fin de la transition et le début d’une nouvelle ère politique.
Néanmoins, M.Bown souligne que "si la situation sécuritaire reste difficile, il sera impossible de tenir les élections présidentielle et législatives. Il sera nécessaire d’établir une nouvelle date mais nous n'en sommes pas encore là."
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Ils rencontreront mercredi des représentants de l'USAID et de la Banque mondiale.