Le Comité laïc de coordination (CLC) "apporte son soutien total à l'initiative de la journée ville morte de ce vendredi 9 mars 2018 décrétée par le collectif des mouvements citoyens de la RDC", écrit-il dans un communiqué.
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Le CLC "demande à la population congolaise d'observer cette consigne patriotique", selon les termes du communiqué.
Le CLC veut rendre hommage aux "martyrs", "particulièrement ceux tombés sur le champ de bataille lors de la marche pacifique du 25 février 2018".
"Il s'agit de Éric Bolokoloko à Mbandaka (nord-ouest) et Rossy Mukendi Tshimanga à Kinshasa", précise ce collectif d'intellectuels proche de l'Église catholique.
Les deux hommes ont été tués par les balles des forces de l'ordre lors de cette troisième marche organisée par le CLC.
Les agents auteurs de ces "bavures" ont été arrêtés, selon la police.
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Les précédentes marches les 31 décembre et 21 janvier ont fait 15 morts, selon l'ONU et l'Église catholique.
Mercredi, lors de consultations à huis clos à New York, les 15 membres du Conseil de sécurité ont "condamné le recours à la violence lors de manifestations le 25 février dans différentes localités de RD Congo".
Ces manifestations visaient à demander au président Joseph Kabila, dont le mandat s'est achevé en décembre 2016, de déclarer qu'il ne se représenterait pas à la présidentielle.
Sa position à ce sujet reste floue. L'accord politique de la Saint-Sylvestre signé le 31 décembre 2016 prévoyait l'organisation de la présidentielle fin 2017. Ce scrutin est finalement reporté au 23 décembre 2018.
Avec AFP