Les pays de la CIRGL misent sur un service de renseignement commun pour sécuriser la région

Les douze pays membres de l’organisation sous-régionale CIRGL (Conférence internationale sur la région des Grands Lacs) en réunion à Goma, en RDC, le 25 janvier 2917. (VOA/Charly Kaseraka)

Les douze pays membres de l’organisation sous-régionale CIRGL (Conférence internationale sur la région des Grands Lacs), se sont réunis pour une coopération sur la sécurité dans la région des grands lacs en Afrique.

Dans une rencontre mercredi, les directeurs généraux des services de sécurité de ces pays ont réfléchi sur l’amélioration de la situation sécuritaire dans cette partie. L’ex-mouvement rebelle M23, FDLR, LRA et ADF étaient à l'ordre du jour.

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Reportage de Charly Kaseraka, correspondant à Goma pour VOA Afrique

A l’ouverture de travaux le directeur général de ANR (Agence National de renseignement de la RDC, s’est exprimé sous un ton d’interpellation sur la nécessité de collaboration et partage d’information entre les différents services de sécurité de la sous-region pour une meilleure stabilité.

Le gouverneur du Nord-Kivu se réjouit de l’initiative, et demande la redynamisation du centre de fusion de renseignement, un cadre censé récolter et traiter le renseignement sécuritaire sur les frontières de douze pays membres de la CIRGL.

Kalev Mutond, à la tête de l'ANR (agence nationale de renseignement) pour la RDC en réunion à Goma, en RDC, le 25 janvier 2917. (VOA/Charly Kaseraka)

Le centre de fusion de renseignement, installé à Goma en 2012, reste inactif car peu financé. Les douze pays membres promettent leurs contributions pour réanimer ce cadre important pour la sécurité des Etats et la lutte contre différents groupes armés de la région comme la LRA, FDLR, ADF et le rapatriement des membres de l’ex-mouvement rebelle M23.

De l’autre côté, le coordonnateur de la société civile dans la province insiste sur une franche collaboration de pays voisins dans la lutte, rappelant que les participants à la rencontre doivent montrer de la volonté.

Il y a 10 jours, Kinshasa avait fait état d'une incursion d'environ 200 ex-combattants du M23 dans une localité de l'est de la RDC, frontalière de l'Ouganda qui a réussi à intercepter une centaine de personnes, faisant état d’au moins 40 individus qui se serraient enfouis.

Charly Kaseraka, correspondant à Goma