L'ensemble des participants au G7 et à la réunion élargie avec plusieurs pays arabes (Qatar, Jordanie, Emirats arabes unis, Arabie saoudite) et Turquie ont insisté pour dire qu'"il n'y a pas d'avenir de la Syrie possible avec Bachar al-Assad", a-t-il déclaré lors d'un point de presse.
"Ce n'est pas une position d'agressivité a l'égard des Russes, plutôt une main tendue, dans la clarté", a-t-il insisté.
Mais, a-t-il ajouté, "maintenant ça suffit (...) il faut sortir de l'hypocrisie et rentrer très clairement dans le processus politique".
Les chefs de la diplomatie des pays du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Grande-Bretagne, France et Italie) se sont retrouvés lundi et mardi en Toscane pour faire le point sur la Syrie et afficher leur unité avant la visite à Moscou du secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson.
"Nous voulons amener la Russie à soutenir le processus politique en vue d'une résolution pacifique du conflit syrien", a indiqué de son côté le ministre allemand des Affaires étrangères Sigmar Gabriel, cité dans un communiqué.
Le ministre allemand a précisé que c'était là la position du secrétaire d'Etat américain. "Il a tout notre soutien pour ses pourparlers à Moscou mercredi", a-t-il encore affirmé.
Avec AFP