- Les Etats-Unis "aux côtés" des Vénézuéliens -
Le président Donald Trump a assuré mardi que les Etats-Unis se tenaient "aux côtés du peuple" du Venezuela.
John Bolton, son conseiller à la sécurité nationale, a appelé les ténors du régime, dont le ministre de la Défense Vladimir Padrino, à rallier Juan Guaido.
"Votre heure a sonné. C'est votre dernière chance", a-t-il tweeté, martelant que les événements en cours n'étaient en aucun cas "un coup d'Etat" mais réaffirmant que "toutes les options" étaient sur la table pour les Etats-Unis.
- La Russie accuse l'opposition -
"L'opposition radicale au Venezuela a une fois de plus recours à une confrontation par la force", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, accusant les opposants au président Nicolas Maduro d'"attiser" le conflit.
"Il est important d'éviter le désordre qui pourrait mener à un bain de sang", a-t-il ajouté, appelant à des pourparlers.
- "Faire revenir le calme" (ONU) -
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a exhorté "toutes les parties à éviter de recourir à la violence" au Venezuela et leur a demandé de "prendre des mesures immédiates pour faire revenir le calme", selon son porte-parole, Stéphane Dujarric.
- L'UE appelle à la retenue -
"L'union européenne rejette toute forme de violence et appelle à la plus grande retenue pour éviter la perte de vies et une escalade des tensions", a déclaré la cheffe de la diplomatie Federica Mogherini dans un communiqué. L'UE se tient "fermement au côté du peuple vénézuélien et de ses aspirations démocratiques légitimes", a-t-elle ajouté.
- Rejoindre "le bon côté" (Colombie) -
"Nous lançons un appel aux soldats et au peuple du #Venezuela pour qu'ils se placent du bon côté de l'Histoire et rejettent la dictature et l'usurpation" du pouvoir par le président Nicolas Maduro, a écrit le chef de l'Etat colombien Ivan Duque sur son compte Twitter.
- "Tentative de coup d'Etat" (Bolivie) -
"Nous condamnons fermement la tentative de coup d'État au Venezuela, par la droite soumise aux intérêts étrangers", a écrit le président Evo Morales, allié politique de Nicolas Maduro, sur son compte Twitter.
- Eviter toute "effusion de sang" (Espagne) -
Le gouvernement espagnol a appelé mardi à éviter toute "effusion de sang", soulignant que la solution à la crise devait venir d'un "mouvement pacifique".
- "Plonger le pays dans la violence" (Cuba) -
Le président cubain Miguel Diaz-Canel a dénoncé mardi la rébellion de soldats vénézuéliens contre son allié Nicolas Maduro, auquel il a renouvelé son "ferme soutien".
- "Fureur" et "haine" des Etats-Unis (Nicaragua)
Le président du Nicaragua Daniel Ortega a accusé les Etats-Unis d'être derrière le soulèvement. Pourquoi tant de "fureur" et de "haine" des Etats-Unis contre la révolution bolivarienne? s'est-il interrogé lors d'une cérémonie officielle. "Quel mal a fait le Venezuela aux peuples d'Amérique latine ou des Etats-Unis? (...) Simplement mettre en pratique un principe socialiste, de solidarité".
- Le Canada salue le "courage" des Vénézuéliens -
"Le Canada salue leur courage et nous appelons le régime de Maduro à se retirer et à permettre la résolution pacifique de cette crise conformément à la Constitution vénézuélienne", a déclaré Chrystia Freeland, ministre des Affaires étrangères du Canada.
- "Résolution pacifique" (Royaume-Uni) -
Le gouvernement britannique a appelé mardi à une "résolution pacifique" de la crise, ajoutant que "régime de Maduro doit cesser".
- "Mouvement positif" (Brésil) -
Le ministre brésilien des Affaires étrangères Ernesto Araujo a estimé mardi "positif" le ralliement de militaires vénézuéliens à l'opposant Juan Guaido.
- Erdogan dénonce une tentative de coup d'Etat -
"En tant que pays qui a combattu contre les coups d'Etat et connu les conséquences négatives causées par les coups d'Etat, nous condamnons la tentative de coup d'Etat au Venezuela", a écrit le président turc Recep Tayyip Erdogan sur Twitter.
Avec AFP