Dans cette perspective, la sécurité est renforcée dans le pays, les grandes artères de la ville s’embellissent et les contrôles d’identité deviennent de plus en plus fréquents.
Que pensent les Togolais de ce sommet ?
Suivons ce reportage de notre correspondante à Lomé, Kayi Lawson.
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Depuis quelques mois déjà, Lomé se prépare à accueillir l’Afrique qui se donne rendez-vous du 11 au 15 octobre prochain dans la capitale togolaise pour un sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sûreté, la sécurité maritime et le développement en Afrique.
Le Togo n’a pas organisé de sommet des chefs d’États et de gouvernements d’Afrique depuis 2000. Avec ce sommet de l’Union africaine, le pays va signer non seulement son retour parmi les pays organisateurs de grandes conférences continentales, mais aussi en tirer un profit économique, estiment les Togolais.
Rassembler les plus hautes personnalités des 54 états d’Afrique implique une sécurité de haut niveau, surtout dans un contexte de menace permanente d’attaque terroriste en Afrique de l’Ouest. Le pays a pris la mesure de la chose et renforcé sa sécurité. Les agents des forces armées visibles aux points stratégiques de la ville de Lomé ne semblent guère gêner les populations. Elles saluent l’initiative qu’elles veulent durable.
Alidou Mohamed, étudiant, espère que les recommandations issues de ce sommet auront un sort différent des autres rencontres internationales qui se tiennent sur le continent.
Reportée déjà à deux reprises, le Togo tient à cette rencontre qui ne sera un succès que si "la charte sur la sécurité maritime en Afrique est adoptée", avait laissé entendre le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, le 2 juin 2015, au cours de la conférence annonçant l’événement.
Kayi Lawson, à Lomé