Jusqu'à présent, ces personnalités pouvaient profiter de "services protocolaires" qui les dispensaient notamment de se présenter physiquement à l'ambassade des États-Unis pour obtenir un visa.
Lors d'une réunion tenue jeudi, l'ambassadeur américain Robert Jackson a annoncé aux parlementaires ghanéens que cette politique était terminée, selon les sources au sein de l'assemblée.
"Si vous voyagez pour faire du tourisme ou des affaires qui ne sont pas liées aux activités du gouvernement, vous devrez vous présenter personnellement, même les anciens présidents", leur a-t-il déclaré à l'AFP. "Il n'y a pas d'exception".
Cette décision intervient alors qu'en avril un haut diplomate britannique avait fait état au parlement ghanéen de soupçons de fraudes impliquant plusieurs députés.
Cela concernait notamment les séjours privés de proches en Grande-Bretagne malgré l'expiration de leurs visas, pour certains depuis plusieurs années, en utilisant des réseaux diplomatiques à des fins non officielles.
Selon l'ancien ambassadeur britannique Jon Benjamin, les députés ghanéens doivent maintenant postuler "comme tout autre candidat" pour se rendre en Grande-Bretagne en dehors de leurs activité professionnelle.
L'AFP a sollicité une réaction de l'ambassade des États-Unis à Accra mais n'a pas pu obtenir de réponse immédiate.
Avec AFP