Le décret précise que "les forces de défense et de sécurité voteront le 17 mars". Cette disposition permettra à l’armée et la police de se consacrer à la sécurisation du vote de la population.
C’est la première fois que les électeurs se rendront aux urnes en deux étapes depuis la première élection présidentielle multipartiste en 1992.
Lire aussi : L'opposition pour une transition et une présidentielle en 2023 sans SassouUne opération spéciale de révision des listes électorales se déroule timidement depuis le 7 janvier sur l’ensemble du pays.
Elle est boudée par l’opposition qui souhaitait que le corps électoral soit plutôt tiré du Recensement général de la population et de l’habitat, qui a démarré en 2020. La date de sa clôture n’est pas encore connue.
Denis Sassou Nguesso investi
Le président sortant, Denis Sassou Nguesso, qui cumule 36 ans de pouvoir, a été investi par son parti pour briguer un nouveau mandat.
Le président Denis Sassou Nguesso, 77 ans vient d’être investi candidat par le Parti congolais du travail et dix-sept formations de la majorité présidentielle.
Il ne s’est toujours pas prononcé lui-même.
Il aura entre autres challengers Mathias Dzon, 73 ans, un ancien ministre des Finances ou encore Guy-Brice Parfait Kolélas, 60 ans, qui s’est classé deuxième a la présidentielle de 2016.
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