Les observateurs électoraux du Centre Carter disent que le second tour de la présidentielle au Liberia était crédible et conforme aux normes internationales pour des élections démocratiques.
Dans une déclaration jeudi, ce groupe, qui est basé aux États-Unis, a noté que la démocratie se heurte encore à « d'importants défis » au Libéria, mais le Centre Carter a rejeté comme "infondées" les revendications de l'opposition selon lesquelles le processus électoral était gravement vicié.
La Commission électorale du Liberia devrait annoncer les résultats du scrutin du 8 Novembre d'ici la fin de la semaine. Toutefois, le candidat de l'opposition, William Tubman, a déjà déclaré qu'il ne les accepterait pas.
Le chef du CDC (Congrès pour le changement démocratique) avait appelé au boycott du second tour, arguant que les responsables de la CENI se préparaient à truquer le vote en faveur de la présidente Ellen Johnson Sirleaf. Cette dernière est maintenant en passe de remporter un second mandat.
S'adressant aux journalistes, jeudi, Mme Sirleaf a soutenu que le processus électoral était légitime et a promis de tendre la main au CDC et aux autres formations de l’opposition.