La nouvelle coalition des partis de l’opposition libérienne a signalé lundi qu’elle rejette toute tentative de repousser à l’année prochaine la date des élections de mi-mandat.
Selon le calendrier imposé par la constitution du Liberia, les élections de mi-mandat doivent avoir lieu en octobre de cette année. Mais le président George Weah a récemment demandé aux législateurs de repousser la date des élections parce que la Commission électorale nationale a pris du retard dans la préparation du scrutin en raison de la pandémie de coronavirus.
D’après Alexander Cummings, leader du nouveau groupement Partis politiques coalisés (Collaborating Political Parties, en abrégé CPP), l'opposition accepterait un certain délai, mais pas au-delà de décembre 2020.
"Le CPP n'acceptera pas l'élection à une date ultérieure au 25 décembre 2020. Pour être justes et raisonnables, nous pouvons accepter un léger retard à cause du coronavirus, comme c’était le cas durant l’épidémie du virus Ebola en 2014. Mais en aucun cas nous n’accepterons que l'élection dépasse décembre 2020", a déclaré M. Cummings, cité par le quotidien Frontpage Africa.
La pression est donc sur l’administration Weah. Aucun des cinq pays de la sous-région qui organisent des élections cette année n'a reporté son scrutin, comme le note le quotidien Liberian Observer.
Le Togo, la Guinée et même le Mali ont organisé leurs élections comme prévu. La Côte d’Ivoire et le Nigeria devraient aussi le faire, sauf changement de dernière minute.
Le Liberia compte à ce jour 265 cas confirmés de coronavirus, dont 26 décès.
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