Selon le correspondant de la VOA à Tripoli, les Libyens, dans leur majorité, sont reconnaissants aux Américains, aux Britanniques et aux Français pour ce qu’ils ont fait.
De nombreux Libyens se disent choqués et attristés par la mort de l’ambassadeur américain John Christopher Stevens et de ses trois collaborateurs, la nuit de mardi, dans l’attaque contre le consulat américain de Benghazi.
Selon Jamie Dettmer, correspondant de la VOA à Tripoli, l’ambassadeur Stevens était bien connu et populaire en Libye pour avoir joué un rôle-clé de liaison entre les gouvernements occidentaux et les rebelles libyens luttant contre le régime de Kadhafi. « De nombreuses personnes sont venues vers moi, sont allées vers d’autres américains et occidentaux, dans la rue, et ont présenté leurs excuses et exprimé leur tristesse », a dit Jamie Dettmer.
Selon le correspondant de la VOA à Tripoli, les Libyens, dans leur majorité, sont reconnaissants aux Américains, aux Britanniques et aux Français pour ce qu’ils ont fait. « Au cours des six derniers mois, vous ne pouvez pas entrer dans un taxi sans que les gens s’enquièrent de votre pays d’origine et vous disent immédiatement merci pour ce qui s’est passé durant la rébellion », a souligné Jamie Dettmer.
Le problème, a-t-il dit, est que de nombreux Libyens ont peur de s’exprimer contre le petit groupe de fondamentalistes salafistes. Ces derniers recrutent des jeunes qui sont frustrés d’être au chômage et qui pensent que la révolution n’a pas tenu ses promesses, a expliqué Jamie Dettmer, ajoutant, toutefois, que la situation en Libye n’est pas aussi désespérée que cela.
Le pays a réussi ses élections de juillet, et le Parlement a élu un nouveau Premier ministre, a rappelé le correspondant de la VOA. Après plusieurs décennies de dictature, le chemin vers la démocratie ne peut être que long et difficile, a fait remarquer Jamie Dettmer.
Selon Jamie Dettmer, correspondant de la VOA à Tripoli, l’ambassadeur Stevens était bien connu et populaire en Libye pour avoir joué un rôle-clé de liaison entre les gouvernements occidentaux et les rebelles libyens luttant contre le régime de Kadhafi. « De nombreuses personnes sont venues vers moi, sont allées vers d’autres américains et occidentaux, dans la rue, et ont présenté leurs excuses et exprimé leur tristesse », a dit Jamie Dettmer.
Le problème, a-t-il dit, est que de nombreux Libyens ont peur de s’exprimer contre le petit groupe de fondamentalistes salafistes. Ces derniers recrutent des jeunes qui sont frustrés d’être au chômage et qui pensent que la révolution n’a pas tenu ses promesses, a expliqué Jamie Dettmer, ajoutant, toutefois, que la situation en Libye n’est pas aussi désespérée que cela.
Le pays a réussi ses élections de juillet, et le Parlement a élu un nouveau Premier ministre, a rappelé le correspondant de la VOA. Après plusieurs décennies de dictature, le chemin vers la démocratie ne peut être que long et difficile, a fait remarquer Jamie Dettmer.