Libye : les Nations unies pour la poursuite des négociations malgré le rejet de son plan de paix

L'émissaire onusien pour la Libye, Bernardino Leon (centre), s'addresse à la presse. Il est entouré de membres du paarlement libyen à Rabat, au Maroc, 18 sept. 2015..

"Le processus (de négociations) va se poursuivre. La solution politique est l'unique alternative", a assuré l'émissaire onusien pour la Libye, Bernardino Leon

L'ONU s'est dite décidée mercredi à poursuivre les négociations pour tenter de sortir la Libye du chaos après le rejet par plusieurs parties libyennes du plan de paix des Nations unies, en clamant qu'il n'existait aucune autre "alternative".

"Le processus (de négociations) va se poursuivre. La solution politique est l'unique alternative", a assuré l'émissaire onusien pour la Libye, Bernardino Leon, lors d'une conférence de presse au siège de la mission des Nations unies dans ce pays (UNSMIL) à Tunis.

"Le dialogue continue. Très bientôt nous espérons que le gouvernement proposé sera à Tripoli (...). Le processus est vivant et il y aura une solution politique pour la Libye", a-t-il insisté, annonçant que de nouvelles réunions auraient lieu "dans les prochains jours".

Au terme de près d'une année de négociations, M. Leon était parvenu le 9 octobre à arracher un accord sur un gouvernement d'union nationale aux représentants des parties en conflit présents à Skhirat (Maroc).

Ces propositions comprenaient la désignation d'un Premier ministre, Fayez el-Sarraj, et de 17 ministres. D'autres noms avait été choisies: ceux des cinq membres du Conseil présidentiel dont devait aussi faire partie M. Sarraj.

Elles ont toutefois ensuite été rejetées par le Parlement dit de Tripoli, instance soutenue par des milices dont certaines islamistes. Lundi soir, la majorité du Parlement internationalement reconnu de Tobrouk (est) a, à son tour, refusé -sans vote- le contenu de l'accord.

Les groupes qui ont rejeté l'accord "n'ont pas été en mesure de formuler des contre-propositions. C'est juste un message négatif (de leur part), un simple non", a déploré M. Leon.

Avec l’AFP.