L'ancien président sud-africain Jacob Zuma a été placé en liberté conditionnelle pour raisons de santé, a annoncé dimanche le département des services correctionnels.
Le mois dernier, les autorités pénitentiaires avaient déclaré que M. Zuma, 79 ans, qui purgeait une peine de 15 mois à la prison d'Estcourt pour outrage à magistrat, avait subi une intervention chirurgicale dans un hôpital externe.
"Le placement en liberté conditionnelle pour raisons médicales de M. Zuma signifie qu'il accomplira le reste de sa peine dans le système de correction communautaire, dans lequel il doit se conformer à un ensemble spécifique de conditions et sera soumis à une surveillance jusqu'à l'expiration de sa peine", a précisé le département de la gestion des prisons dans un communiqué.
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Son porte-parole, Singabakho Nxumalo, a déclaré que Zuma, qui a été emprisonné début juillet, était toujours à l'hôpital mais pouvait rentrer chez lui pour continuer à recevoir des soins médicaux.
Il n'a donné aucun détail sur la maladie de l'ancien président, sur les conditions de sa libération conditionnelle ni sur l'éventuelle détérioration de sa santé depuis son opération.
Mzwanele Manyi, porte-parole de la Fondation Jacob Zuma, a déclaré qu'elle saluait la décision de la commission de libération conditionnelle et qu'une déclaration plus détaillée serait publiée après consultation de l'équipe juridique de M. Zuma.
Jacob Zuma avait été emprisonné pour avoir défié une ordonnance de la Cour constitutionnelle l'obligeant à témoigner dans le cadre d'une enquête sur la corruption pendant ses neuf années à la tête de l'État.
Lorsque Zuma s'est rendu le 7 juillet, les protestations de ses partisans ont dégénéré en émeutes avec pillages et incendies criminels que le président Cyril Ramaphosa a qualifiées d'"insurrection".
Jacob Zuma avait dirigé l'Afrique du Sud de 2009 à 2018.
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