L’impact des 85 milliards de dollars de coupes budgétaires automatiques entrées en vigueur début mars commence à se faire sentir. De nombreux fonctionnaires fédéraux sont mis en congé technique, une situation qui pourrait affecter les renseignements et la sécurité aérienne, entre autres.
Le directeur national du renseignement, James Clapper, a fait savoir que les coupes budgétaires affecteront négativement le système américain de détection précoce des menaces aux Etats-Unis et à l’étranger.
« Nous allons réduire les opérations humaines et techniques de contrespionnage, ce qui aura comme résultat une réduction des possibilités de collecte de renseignements, tout en augmentant les risques d’être attaqué », a expliqué M. Clapper lors d’une audition au Sénat mardi.
Les attaques terroristes du 11 septembre 2001 ont démontré les conséquences de capacités inadéquates de collecte des renseignements, a averti le directeur national du renseignement. C’est une erreur que le pays risque de répéter, a-t-il déploré.
« Malheureusement, j’ai déjà vu ce film. Et si nous ne sommes pas prudents, nous risquons de connaître une autre spirale destructrice », a averti M. Clapper, en appelant le Congrès à accorder aux services du renseignement la flexibilité nécessaire dans l’application des coupes budgétaires, pour en mitiger l’impact sur le contrespionnage.
Un autre secteur qui redoute les coupes budgétaires automatiques est celui du transport aérien qui pourrait connaître des perturbations à partir d’avril. Les coupes signifieront, en effet, moins d’employés en activité, et donc des lignes plus longues pour les voyageurs dans les aéroports. Avec moins de contrôleurs dans les tours des aéroports pour diriger les pilotes en vol, on s’attend à des retards allant jusqu’à 90 mn par vol dans les grands aéroports.
Le secteur aérospatial américain ne sera pas en reste, a fait valoir de son côté Marion Blakey, présidente de l’Association des industries aérospatiales qui, prédit une incidence négative sur le secteur de la défense américaine.
« Rien qu’en 2013 et 2014, si les coupes budgétaires sont maintenues, nous parlons de la perte de plus de 2 millions d’emplois. Nous parlons d’un recul de la croissance de notre PIB d’environ 0,7 %, ce qui est immense », explique Mme Blakey.
La classe politique est consciente de ces problèmes. Ainsi, le sénateur démocrate Tim Kaine de Virginie et d’autres membres du Congrès ont appelé à l’annulation pure et simple des coupes budgétaires automatiques.
Le directeur national du renseignement, James Clapper, a fait savoir que les coupes budgétaires affecteront négativement le système américain de détection précoce des menaces aux Etats-Unis et à l’étranger.
« Nous allons réduire les opérations humaines et techniques de contrespionnage, ce qui aura comme résultat une réduction des possibilités de collecte de renseignements, tout en augmentant les risques d’être attaqué », a expliqué M. Clapper lors d’une audition au Sénat mardi.
Les attaques terroristes du 11 septembre 2001 ont démontré les conséquences de capacités inadéquates de collecte des renseignements, a averti le directeur national du renseignement. C’est une erreur que le pays risque de répéter, a-t-il déploré.
« Malheureusement, j’ai déjà vu ce film. Et si nous ne sommes pas prudents, nous risquons de connaître une autre spirale destructrice », a averti M. Clapper, en appelant le Congrès à accorder aux services du renseignement la flexibilité nécessaire dans l’application des coupes budgétaires, pour en mitiger l’impact sur le contrespionnage.
Un autre secteur qui redoute les coupes budgétaires automatiques est celui du transport aérien qui pourrait connaître des perturbations à partir d’avril. Les coupes signifieront, en effet, moins d’employés en activité, et donc des lignes plus longues pour les voyageurs dans les aéroports. Avec moins de contrôleurs dans les tours des aéroports pour diriger les pilotes en vol, on s’attend à des retards allant jusqu’à 90 mn par vol dans les grands aéroports.
Le secteur aérospatial américain ne sera pas en reste, a fait valoir de son côté Marion Blakey, présidente de l’Association des industries aérospatiales qui, prédit une incidence négative sur le secteur de la défense américaine.
« Rien qu’en 2013 et 2014, si les coupes budgétaires sont maintenues, nous parlons de la perte de plus de 2 millions d’emplois. Nous parlons d’un recul de la croissance de notre PIB d’environ 0,7 %, ce qui est immense », explique Mme Blakey.
La classe politique est consciente de ces problèmes. Ainsi, le sénateur démocrate Tim Kaine de Virginie et d’autres membres du Congrès ont appelé à l’annulation pure et simple des coupes budgétaires automatiques.