Les Lions à Polokwane vendredi pour les éliminatoires de la Coupe du monde

Le Sénégalais Moussa Sow fête son premier but contre le Nigéria, à Londres, le 23 mars 2017.

Le Sénégal (8 pts) croise l’Afrique du Sud (4 pts) vendredi au Peter Mokaba Stadium à partir de 17h (GMT), pour le compte de la 2e journée, un match rejoué pour irrégularités dans le chef de l'arbitre du reste sanctionné.

Les Lions seront qualifiés en cas de victoire avant même la manche de Dakar, prévue le 14 novembre.

L’enjeu est énorme et les dés ne sont pas encore jetés dans le groupe D.

Mais, Lions et Bafana-Bafana ont leur destin en main, sachant qu’ils ont encore deux matchs à disputer contre un seul pour les Requins Bleus et les Etalons.

Leader du groupe D, le Sénégal (8 pts +4), a besoin de deux points pour s’ouvrir les portes de Russie 2018.

La bande à Sadio Mané peut résumer les deux manches en une seule en cas de succès.

La rencontre du 14 novembre prochain à Dakar, toujours contre les Bafana-Bafana, comptant pour la 6e et dernière journée, ne sera alors qu’un simple match de gala, mais il faudra d’abord faire un résultat positif à Polokwane pour éviter toute surprise.

Pour le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, objectif pour cette double opposition est claire: "Je pense que les perspectives sont meilleures et on sait ce qu’on doit aller chercher pour aller en Russie".

"Je cherche quatre points par mesure de précaution. Et ce serait mieux si je peux avoir déjà les trois points à Polokwane. Cela fait partie des deux objectifs qu’on s’était fixé. Il faut retourner à la Coupe du monde après celle de 2002", a-t-il soutenu.

Un nul qualifierait aussi les Lions, s’il n’y a pas de vainqueur entre le Burkina Faso et le Cap-Vert.

Le chemin du mondial semble être bien tracé pour l’équipe d’Aliou Cissé.

Toutefois, il faudrait se méfier des Bafana-Bafana qui ont surpris le Burkina (3-1, 5e journée).

Les deux équipes se connaissent et les Lions ont sûrement tiré les leçons des dernières oppositions.

Amedine Sy, envoyé spécial