« Ce qui se passe en Ouganda est abject et cela nous met tous face à un énorme défi parce que les droits des personnes LGBT (lesbienne, gay, bi et trans) sont des droits humains », a estimé M. Kerry.
Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a comparé mercredi la nouvelle loi ougandaise contre l’homosexualité aux lois discriminatoires adoptées par l’Allemagne dans les années 1930, et à celles de l’Apartheid dans les années 1950 et 1960.
Dans un communiqué publié cette semaine, le département d'État a d’ailleurs prévenu que l’adoption de la législation affecterait l’aide américaine à l’Ouganda, chiffrée actuellement à quelques 485 millions de dollars.
« Ce qui se passe en Ouganda est abject et cela nous met tous face à un énorme défi parce que les droits des personnes LGBT (lesbienne, gay, bi et trans) sont des droits humains et la promulgation de cette loi anti-homosexualité est moralement mauvaise », a estimé M. Kerry.
La question des droits des personnes LGBT doit être soulevée dans le rapport mondial annuel sur les droits humains du département d'Etat américain. Toujours selon M. Kerry, un groupe d’ambassadeurs des Etats-Unis devait se réunir à Washington pour discuter des moyens de faire face à la flambée des préjugés contre les homosexuels à travers le monde.
Les sanctions commencent à tomber sur l’Ouganda, en raison de la promulgation de la loi draconienne contre l’homosexualité, et la monnaie ougandaise, le shilling, est en baisse sur le marché des changes.
Plusieurs pays, dont les Pays-Bas, le Danemark et la Suède, ont annoncé le gel d'une partie de leur aide bilatérale en raison de la promulgation de la législation.
La Norvège ne versera pas quelques 8,2 millions de dollars en aide au régime du président Yoweri Museveni, mais va par contre renforcer son soutien aux « droits de l'homme et défenseurs de la démocratie » dans le pays.
L'homosexualité était déjà illégale en Ouganda, mais la nouvelle loi prévoit des peines beaucoup plus sévères, allant jusqu'à 14 ans de réclusion, et des peines de prison à vie pour « homosexualité aggravée ». La « promotion » de l'homosexualité a été criminalisée, ainsi que le fait de ne pas dénoncer une personne gay à la police.
Le président Museveni a déclaré avoir signé le projet de loi parce que les scientifiques qu'il a consulté n'ont pas trouvé un gène de l'homosexualité.
Dans un communiqué publié cette semaine, le département d'État a d’ailleurs prévenu que l’adoption de la législation affecterait l’aide américaine à l’Ouganda, chiffrée actuellement à quelques 485 millions de dollars.
« Ce qui se passe en Ouganda est abject et cela nous met tous face à un énorme défi parce que les droits des personnes LGBT (lesbienne, gay, bi et trans) sont des droits humains et la promulgation de cette loi anti-homosexualité est moralement mauvaise », a estimé M. Kerry.
La question des droits des personnes LGBT doit être soulevée dans le rapport mondial annuel sur les droits humains du département d'Etat américain. Toujours selon M. Kerry, un groupe d’ambassadeurs des Etats-Unis devait se réunir à Washington pour discuter des moyens de faire face à la flambée des préjugés contre les homosexuels à travers le monde.
Les sanctions commencent à tomber sur l’Ouganda, en raison de la promulgation de la loi draconienne contre l’homosexualité, et la monnaie ougandaise, le shilling, est en baisse sur le marché des changes.
Plusieurs pays, dont les Pays-Bas, le Danemark et la Suède, ont annoncé le gel d'une partie de leur aide bilatérale en raison de la promulgation de la législation.
La Norvège ne versera pas quelques 8,2 millions de dollars en aide au régime du président Yoweri Museveni, mais va par contre renforcer son soutien aux « droits de l'homme et défenseurs de la démocratie » dans le pays.
L'homosexualité était déjà illégale en Ouganda, mais la nouvelle loi prévoit des peines beaucoup plus sévères, allant jusqu'à 14 ans de réclusion, et des peines de prison à vie pour « homosexualité aggravée ». La « promotion » de l'homosexualité a été criminalisée, ainsi que le fait de ne pas dénoncer une personne gay à la police.
Le président Museveni a déclaré avoir signé le projet de loi parce que les scientifiques qu'il a consulté n'ont pas trouvé un gène de l'homosexualité.