Selon le Centre d’actualités de l’ONU, les forces armées de l'opposition au Soudan du Sud auraient tué des centaines de civils le 15 avril 2014, après avoir repris le contrôle aux forces gouvernementales de la capitale de l'État d'Unity, Bentiu.
Un nouveau rapport rendu public vendredi par la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUSS) fait également état du meurtre de dizaines de civils par un groupe d'hommes armés ayant attaqué le 17 avril le site de protection des civils de la Mission dans les environs de capitale de l'Etat de Jonglei, Bor.
Le rapport constate également qu'à Bentiu comme à Bor, les victimes ont été délibérément prises pour cible sur la base de leur appartenance ethnique, de leur nationalité ou de leur soutien supposé à l'une des parties au conflit.
Près de neuf mois après les attaques, aucun auteur n'a été tenu pour responsable par le Gouvernement de la République du Soudan du Sud ou par les forces de l'Armée/Mouvement populaire de libération du Soudan dans l'opposition, affirme le document.
Toujours selon le Centre d’actualités de l’ONU, le rapport contient également une série de recommandations appelant toutes les parties à la crise au Soudan du Sud à mettre immédiatement fin aux hostilités et aux violations flagrantes des droits de l'homme ainsi qu'à respecter l'inviolabilité du personnel et des locaux des Nations Unies.