Los Angeles ouvre la porte à une candidature pour 2028

Le logo Los Angeles 2024 devant le Staples Center, Los Angeles, le 11 mai 2017

Le président de LA 2024 Casey Wasserman a envisagé mercredi, pour la première fois, une candidature de Los Angeles, en concurrence avec Paris, à l'organisation des JO-2028, dans le cadre du processus de double désignation des JO 2024 et 2028 auquel réfléchit le Comité international olympique (CIO).

"Pour parler clairement, la candidature de LA 2024 n'a jamais été uniquement à propos de Los Angeles et uniquement à propos de 2024", a expliqué M. Wasserman dans un communiqué.

"Nous voulons dire clairement au CIO et à la communauté mondiale du sport que le priorité première de Los Angeles n'est pas elle-même. Nous sommes au contraire concentrés sur le mouvement olympique et sur le monde", a poursuivi le patron du comité de candidature américain, à trois jours de la réunion de la commission exécutive du CIO à Lausanne.

"Lors de la réunion de l'association des comités olympiques en novembre dernier, notre maire Eric Garcetti avait dit quelque chose de profond à propos de notre candidature: 'Nous croyons que cette campagne n'est pas seulement à propos des Jeux dans notre ville en 2024 (...) C'est aussi assuré que les Jeux soient durables et pertinents au-delà de 2024'", a rappelé la patron de LA 2024.

La commission exécutive du CIO étudiera le rapport de son groupe de travail chargé d'examiner la faisabilité d'une double désignation pour les JO de 2024 et de 2028.

Souhaitée par le président du CIO Thomas Bach, cette double désignation éviterait à l'instance olympique, confrontée à une pénurie de villes-candidates en raison de l'hostilité des populations locales, de perdre une candidature de qualité, Paris ou Los Angeles, en cas d'échec pour 2024.

"Quand la question de la double désignation pour 2024 et 2028 a été soulevée pour la première fois, nous n'avons pas dit 'LA en premier' ou 'C'est maintenant ou jamais', ce qui aurait eu des allures d'ultimatum", a souligné M. Wasserman, faisant allusion à Paris 2024, dont le co-président Tony Estanguet avait déclaré en mars dernier: "C'est maintenant ou jamais pour Paris."

"On aurait pu utiliser cette stratégie, mais nous ne l'avons pas fait, car nous pensons que cela aurait été présomptueux de dire au CIO ce qu'il devait faire et penser", a-t-il insisté.

La semaine dernière, le quotidien économique américain Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier, avait annoncé que le CIO serait proche d'un accord avec les deux villes pour confier l'organisation des JO-2024 à Paris et celle des JO-2028 à Los Angeles.

Avec AFP