Des combattants shabab sont toujours retranchés dans le centre commercial de Westgate
Selon le dernier bilan, l’attaque terroriste dans ce centre commercial de Nairobi a fait 68 morts et 175 blessées. Des tirs sporadiques et des explosions pouvaient être entendus lundi matin près de 48 heures après l'attaque.
Dans une déclaration sur internet, le porte-parole des shabab, Sheikh Ali Mohamud Rage, a menacé d'ordonner d'abattre les derniers otages, face à la "pression" exercée par les forces kényanes et leurs alliés "chrétiens" sur les assaillants cernés dans Westgate.
Le secrétaire kenyan de l'Intérieur, Joseph Ole Lenku, a déclaré dimanche aux médias que dix à quinze assaillants sont soupçonnés d'être toujours à l'intérieur du complexe.
Deux soldats gouvernementaux au moins ont été traités pour des blessures mineures dimanche.
Selon la Maison-Blanche, le président Barack Obama a téléphoné au président Uhuru Kenyatta dimanche matin pour exprimer les condoléances des Etats-Unis au gouvernement et au peuple kenyan. M. Obama a réitéré le soutien des Etats-Unis pour les efforts du Kenya visant à traduire en justice les auteurs de l'attentat. Le président a également évoqué l’engagement commun des deux pays à lutter contre le terrorisme et promouvoir la paix et la prospérité en Afrique de l'Est et dans le monde.
Par ailleurs, la Cour pénale internationale a accepte la demande des avocats de William Ruto, d'autoriser le vice-président kenyan a retourner dans son pays pour une semaine suite à cette attaque.
M. Ruto est actuellement à La Haye où il est poursuivi par la CPI pour crimes contre l'humanité pour son rôle présumé dans les violences inter-ethniques survenues après l’élection présidentielle de 2007 au Kenya.
Dans une déclaration sur internet, le porte-parole des shabab, Sheikh Ali Mohamud Rage, a menacé d'ordonner d'abattre les derniers otages, face à la "pression" exercée par les forces kényanes et leurs alliés "chrétiens" sur les assaillants cernés dans Westgate.
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Le secrétaire kenyan de l'Intérieur, Joseph Ole Lenku, a déclaré dimanche aux médias que dix à quinze assaillants sont soupçonnés d'être toujours à l'intérieur du complexe.
Deux soldats gouvernementaux au moins ont été traités pour des blessures mineures dimanche.
Par ailleurs, la Cour pénale internationale a accepte la demande des avocats de William Ruto, d'autoriser le vice-président kenyan a retourner dans son pays pour une semaine suite à cette attaque.
M. Ruto est actuellement à La Haye où il est poursuivi par la CPI pour crimes contre l'humanité pour son rôle présumé dans les violences inter-ethniques survenues après l’élection présidentielle de 2007 au Kenya.