"Nous sommes dans une phase de changement, mais en sélection nationale, on ne peut pas faire sortir une nouvelle équipe du sol du jour au lendemain", a-t-il déclaré mercredi en conférence de presse d'avant-match: "Les nouveaux joueurs ont besoin de matches pour trouver des repères, et nous avons besoin de joueurs qui ont cette maturité et cette expérience".
"Le changement est en cours, a-t-il assuré, mais c'est un processus".
Après l'humiliante élimination au premier tour du Mondial en Russie, Löw avait rechigné à écarter les joueurs "historiques" de son groupe, mais une défaite 3-0 aux Pays-Bas en octobre l'a obligé à accélérer le mouvement. Cette semaine, Sami Khedira et Jérôme Boateng ne sont pas convoqués. Thomas Müller est là mais ne devrait pas être titulaire contre la Russie.
Lire aussi : Boateng, prochaine victime de la purge post-Mondial en Allemagne?Pour cette rencontre, préparative au match de Ligue des Nations contre les Pays-Bas lundi à Gelsenkirchen, le technicien a annoncé son intention de s'appuyer sur l'équipe battue 2-1 à Paris en octobre mais au terme d'une prestation encourageante et porteuse d'espoir.
"Dans les buts, ce sera Manuel Neuer, a-t-il dévoilé, mais en attaque, la tendance c'est que les trois de Paris (Serge Gnabry, Leroy Sané et Timo Werner) commencent le match". Kroos étant ménagé, le seul finaliste de la Coupe du monde 2014 parmi les joueurs de champ devrait donc être Mats Hummels, s'il est retenu.
Lire aussi : Ballack estime que Löw aurait dû partir après le MondialPar ailleurs, Marco Reus, actuellement en très grande forme avec Dortmund, doit renoncer à cette rencontre en raison d'une contusion du métatarse. Sa participation au match contre les Pays-Bas n'est pas encore certaine.
Julian Draxler n'a pas rejoint le rassemblement de la Mannschaft en raison d'un deuil familial. Le sélectionneur n'a pas exclu qu'il vienne en fin de semaine pour préparer la rencontre de lundi.
Interrogé sur les risques de descente en Ligue B des Nations, si les Pays-Bas battent la France vendredi, Joachim Löw s'est contenté de dire que "ce ne serait pas la fin du monde".
Avec AFP