Pour atteindre cet objectif ambitieux, les pays signataires s'engagent à mobiliser une volonté politique accrue et à augmenter les financements nationaux et internationaux.
L'OMS souligne en effet que le financement actuel de la lutte contre le paludisme est insuffisant, avec un budget de 4,1 milliards de dollars, soit "un peu plus de la moitié du budget nécessaire."
Le paludisme, une maladie meurtrière
"Personne ne devrait mourir du paludisme, compte tenu des outils et des systèmes disponibles", expliqué la déclaration signée par les ministres de la Santé du Burkina Faso, du Cameroun, du Ghana, du Mali, du Mozambique, du Niger, du Nigeria, de l'Ouganda, de la République démocratique du Congo, du Soudan et de la Tanzanie, les onze pays les plus touchés par la maladie en Afrique, région dans laquelle surviennent 95% des décès, selon l'OMS.
Le paludisme est une maladie transmise par les piqûres de moustiques et qui tue plus de 600 000 personnes chaque année, dont 95% en Afrique.
Lire aussi : Paludisme: toujours un fléau en Afrique malgré un nouveau vaccinEn plus de la mobilisation politique et financière, la lutte contre le paludisme passe par la vaccination, les moustiquaires imprégnées et les traitements préventifs médicamenteux.
Le Cameroun a d'ailleurs lancé fin janvier la première campagne mondiale de vaccination à grande échelle contre le paludisme.
L'engagement pris par les onze pays africains est une étape importante dans la lutte contre le paludisme. Si cet objectif ambitieux est atteint, il permettra de sauver des millions de vies et d'améliorer la santé et le bien-être des populations africaines.
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