Au cours d'une conférence de presse à Paris avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, il a estimé qu'"on ne peut avoir des pays qui bénéficient massivement de la solidarité de l'UE et qui revendiquent massivement leur égoïsme national quand il s'agit de sujets migratoires".
"Je suis favorable à ce qu'il y ait des sanctions qui existent en cas de non solidarité (...), à ce que des conditions sur ce sujet soient mises au financement d'aides structurelles", a-t-il précisé. "Je suis résolument favorable à ce qu'il y aient des mécanismes qui prennent en compte cela. C'est un débat qui viendra en temps voulu."
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Le chef de l'Etat français et le nouveau Premier ministre espagnol se sont également déclarés favorables à la création de centres d'accueil fermés dans les pays européens d'arrivée des migrants, afin d'y étudier leurs cas, d'accorder l'asile à ceux qui le méritent et d'être en mesure de raccompagner les autres dans leur pays d'origine.
Avec AFP