Un des assaillants de la mission militaire de l'UE à Bamako blessé et en fuite

L'armée malienne en alerte après l'attaque de l'EUTM à Bamako le 21 mars 2016.

Un des assaillants de l'hôtel abritant la mission de l'Union européenne qui entraîne l'armée malienne (EUTM Mali) lundi soir est en fuite et blessé, a-t-on appris mardi de source malienne proche de l'enquête à Bamako, où la sécurité a été renforcée

Par ailleurs, "l'assaillant tué est un jeune mineur. Il a environ 16 ans", a indiqué à l'AFP une source militaire européenne sous le couvert de l'anonymat.

"Dans son sac, on a retrouvé des grenades et des éléments qui indiquent clairement qu'il est un terroriste", a ajouté cette source, faisant état de la présence de documents, sans autre précision.

"Nous recherchons un des terroristes qui est blessé, et qui a pu s'enfuir", a déclaré de son côté une source malienne proche de l'enquête.

Interrogée sur l'arrestation de deux personnes lundi soir, la même source a répondu: "Parmi les deux suspects, un est intéressant", se refusant à toute autre explication.

La sécurité a été renforcée en plusieurs endroits de Bamako, notamment la cité administrative, qui abrite la plupart des ministères, où les employés se présentant sans leur badge d'identification étaient renvoyés chez eux, selon un correspondant de l'AFP.

En outre, "à titre de précaution", selon un diplomate français, l'école française était fermée mardi.

Le nombre d'assaillants n'a pu être encore déterminé, a déclaré la mission militaire européenne, alors qu'une source en son sein avait précédemment parlé de quatre personnes voire de "deux ou trois" selon le ministre de la Sécurité intérieure Salif Traoré lundi soir.

Selon l'EUTM et le ministère de la Sécurité intérieure l'attaque, à l'arme légère, a débuté peu après 18H30 (locales et GMT) et les militaires européens et les gardes du bâtiment ont riposté, tuant un assaillant et repoussant les autres.

L'hôtel, réquisitionné par la mission de formation européenne, est situé dans le quartier ACI 2000, à proximité de l'hôtel de luxe Radisson Blu qui avait été frappé le 20 novembre par un attentat jihadiste ayant fait 20 morts, outre les deux assaillants.

Avec AFP