Le gouvernement du Mali a confirmé la victoire d’Ibrahim Boubacar Keita au second tour de l'élection présidentielle de dimanche.
Selon les chiffres publiés jeudi, l'ancien Premier ministre a capturé 77,6 % des suffrages. Son rival, l'ancien ministre des Finances, Soumaïla Cissé, a remporté un peu plus de 22 % des voix. Avant même la publication des résultats officiels, M. Cissé avait reconnu sa défaite.
Par ailleurs, les autorités maliennes ont annoncé que le capitaine qui avait mené le coup d'Etat de mars 2012 a reçu une énorme promotion.
Mercredi, des responsables militaires ont en effet déclaré que le gouvernement intérimaire avait promu Amadou Sanogo au poste de général, une promotion qui lui fait sauter plusieurs rangs militaires.
Une décision vivement critiquée par les groupes de défense des droits humains. Selon l’ONG Human Rights Watch, Sanogo, au lieu d'être « récompensé », aurait du faire l’objet d’une enquête pour son rôle dans des violations graves des droits humains, en rapport avec le coup d'Etat.
Selon l'agence Reuters, les diplomates ont fait valoir que cette promotion viserait à pousser Sanogo à la retraite.
M. Keita doit maintenant relever d’énormes défis, dont la réunification et la reconstruction du Mali.
Le pays est en crise depuis 18 mois, notamment suite à la rébellion touareg dans le nord, le renversement du président Amadou Toumani Touré, et la partition du pays, suite à la campagne menée par des groupes de militants liés au réseau 'Al-Qaïda. Une offensive militaire menée par les Français a chassé les islamistes du pouvoir en début d’année.
Selon les chiffres publiés jeudi, l'ancien Premier ministre a capturé 77,6 % des suffrages. Son rival, l'ancien ministre des Finances, Soumaïla Cissé, a remporté un peu plus de 22 % des voix. Avant même la publication des résultats officiels, M. Cissé avait reconnu sa défaite.
Par ailleurs, les autorités maliennes ont annoncé que le capitaine qui avait mené le coup d'Etat de mars 2012 a reçu une énorme promotion.
Mercredi, des responsables militaires ont en effet déclaré que le gouvernement intérimaire avait promu Amadou Sanogo au poste de général, une promotion qui lui fait sauter plusieurs rangs militaires.
Une décision vivement critiquée par les groupes de défense des droits humains. Selon l’ONG Human Rights Watch, Sanogo, au lieu d'être « récompensé », aurait du faire l’objet d’une enquête pour son rôle dans des violations graves des droits humains, en rapport avec le coup d'Etat.
Selon l'agence Reuters, les diplomates ont fait valoir que cette promotion viserait à pousser Sanogo à la retraite.
M. Keita doit maintenant relever d’énormes défis, dont la réunification et la reconstruction du Mali.
Le pays est en crise depuis 18 mois, notamment suite à la rébellion touareg dans le nord, le renversement du président Amadou Toumani Touré, et la partition du pays, suite à la campagne menée par des groupes de militants liés au réseau 'Al-Qaïda. Une offensive militaire menée par les Français a chassé les islamistes du pouvoir en début d’année.