Portant des banderoles appelant à la "paix", à la "réconciliation" et à la "justice", les manifesants ont défilé dans les rues de la capitale jusqu'aux abords du palais présidentiel où ils ont entonné l'hymme centrafricain.
"Pour toute réconciliation durable, nous voulons qu'il y ait la justice, nous voulons qu'il y ait la paix, nous voulons qu'il y ait la sécurité, nous ne voulons pas la division de notre pays", a expliqué l'un des organisateurs de la marche, Joachim Sioke.
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"Nous sommes très fâchés, avant on ne connaissait pas la guerre, ou les tueries", a déclaré à l'AFP une manifestante, Bernadine Serengwe, originaire de Bangassou (sud-est) et dont la famille a dû se réfugier en République démocratique du Congo voisine.
Des affrontements meurtriers ont opposé en mai des groupes armés aux Casques bleus de la Minusca à Bangassou. A Bria (centre), d'autres affrontements entre groupes armés rivaux ont fait uen centaien de morts en juin.
La Centrafrique a basculé dans les tueries de masse en 2013 avec le renversement du président Bozizé par la rébellion majoritairement musulmane Séléka, entraînant des représailles de groupes anti-balaka se disant défenseurs des chrétiens.
Les interventions de la France (2013-2016) et de la Minusca (12.500 hommes) ont ramené le calme dans Bangui mais 50 à 60% du pays reste sous le contrôle de groupes armés.
Avec AFP