Selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), les deux principaux suspects ont été appréhendés à la suite d'"opérations sécuritaires" à Casablanca et dans la région de Sidi Hrazem, près de Fès (nord). Un troisième homme a été interpellé lors d'une opération ultérieure à Casablanca, a précisé la même source.
D'après les premiers éléments de l'enquête, ils avaient récemment prêté allégeance à l'EI et "étaient déterminés à s'engager dans un projet terroriste" en tuant un policier, ajoute le communiqué. Des médias locaux avaient évoqué, dans un premier temps, un crime de droit commun qui aurait impliqué des trafiquants de drogue.
Le cadavre carbonisé et mutilé d'un policier un agent de la circulation tué à l'arme blanche avait été découvert le 2 mars dans une zone rurale de la région de Casablanca. Selon la DGSN, les trois suspects avaient l'intention de lui voler son arme de service pour cambrioler une agence bancaire.
Ils ont été placés en garde à vue et l'enquête a été confiée au Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ), chargé de la lutte antiterroriste. Si le royaume chérifien a été épargné ces dernières années par les violences liées aux groupes jihadistes, les services de sécurité font régulièrement état de coups de filet anti-EI et de projets d'attentat déjoués.
Trois Marocains affiliés au groupe jihadiste Etat islamique (EI) et soupçonnés d'avoir assassiné un policier, dont le corps calciné a été retrouvé début mars près de Casablanca, ont été arrêtés mercredi, a indiqué la police.