Les législatives seront "transparentes" au Maroc selon le ministre de l'Intérieur

Le ministre de l'Intérieur de Bahreïn parle avec Mohamed Hassad, ministre de l'Intérieur du Maroc (à gauche), à Marrakesh, le 12 mars 2014.

La campagne électorale pour les législatives prévues vendredi au Maroc se déroule dans un "climat positif", a estimé le ministre marocain de l'Intérieur, Mohamed Hassad, qui a réaffirmé sa volonté d'organiser un "scrutin intègre et transparent".

La campagne se déroule dans un "climat positif", avec "la mobilisation et la contribution efficace des citoyens", a déclaré mardi M. Hassad, lors d'une rencontre avec les dirigeants des partis politiques pour faire le point sur le processus électoral.

Depuis le 24 septembre, 9.100 meetings, rencontres et réunions publiques se sont tenus, avec la présence d'environ 540.000 personnes, soit deux fois plus que lors de la campagne des législatives de 2011, a précisé M. Hassad, cité par un communiqué de son ministère.

110 plaintes ont été soumises à l'administration et 77 ont été déposées devant la justice, dont 51 ont été classées sans suite, selon le même texte.

"En revanche, rien n'a été retenu contre des agents du ministère de l'Intérieur, accusés par plusieurs partis d'être intervenus dans la campagne", a ajouté le ministre.

M. Hassad, qui s'exprimait en présence de son homologue de la Justice Mustapha Ramid (tous deux coprésident la commission de suivi des élections) a par ailleurs rappelé les "directives" du roi Mohammed VI "pour assurer la tenue de ces élections dans un climat de transparence et d'intégrité (...)".

Près de 16 millions d'électeurs marocains sont appelés vendredi à élire leurs 395 députés. Près d'une trentaine de partis participent au scrutin, qui s'annonce comme un face-à-face entre les islamistes du Parti justice et développement (PJD), à la tête du gouvernement de coalition depuis 2011, et les sociaux-libéraux du Parti authenticité et modernité (PAM).

La pré-campagne a été marquée par un climat de défiance, des responsables du PJD accusant le ministère de l'Intérieur de partialité et de mobiliser des moyens de l'Etat en faveur du PAM. Ces tensions ont néanmoins baissé avec le début de la campagne.

Avec AFP