L'exercice "Flintlock" est organisé depuis 2005 par le Commandement des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom) pour "renforcer la capacité des principaux pays partenaires de la région à lutter contre les organisations extrémistes violentes, à protéger leurs frontières et à assurer la sécurité de leurs populations", selon le site de l'ambassade des Etats-Unis en Mauritanie.
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Une cérémonie d'inauguration de l'édition 2020 a eu lieu lundi à Atar, dans le centre-ouest de la Mauritanie. Les exercices, qui doivent s'achever le 28 février, se dérouleront également à Nouakchott et Kaédi (Mauritanie) et dans la ville sénégalaise de Thiès.
Lors de cette cérémonie, le général de brigade de l'US Air Force Dagvin Anderson, chef du Commandement des opérations spéciales en Afrique (Socafrica), a averti des risques d'extension des "menaces terroristes", qui touchent surtout dans le Sahel le Mali, le Burkina Faso et le Niger, "à d'autres pays si on ne s'y oppose pas".
Parmi les pays africains qui prennent part aux manoeuvre figurent le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et le Togo.
Lire aussi : Troupes américaines en Afrique: Pompeo promet une démarche collectiveLes Etats-Unis, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, le Canada, la République tchèque, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, l'Espagne et le Royaume-Uni participent également à l'exercice, selon l'ambassade américaine à Nouakchott.
Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a assuré dimanche à Dakar que les Etats-Unis veilleraient à faire "ce qu'il faut" en partenariat avec leurs alliés au sujet de la réduction ou non de leur présence militaire en Afrique.
Le ministre sénégalais des Affaires étrangères Amadou Ba, à ses côtés lors d'une conférence de presse, a indiqué que les Etats-Unis avaient fait part aux dirigeants sénégalais "de leur volonté de retirer leurs forces combattantes". Il avait souligné que, pour le Sénégal, cela ne signifiait pas un retrait militaire américain du continent, les Etats-Unis apportant un soutien en renseignement, en logistique et en formation à la lutte contre le jihadisme.