Il s'agit du bilan le plus élevé évoqué par l'administration américaine.
Le 7 février, Washington avait annoncé avoir tué dans des frappes aériennes au moins 100 combattants pro-régime dans la région de Deir Ezzor, en riposte à l'attaque du QG de combattants kurdes et arabes syriens soutenus par les Etats-Unis. Des mercenaires russes faisaient partie des morts.
"En Syrie, il y a seulement quelques semaine", "quelque 200 Russes ont été tués", a dit Mike Pompeo en énumérant les actions de l'administration de Donald Trump contre Moscou lors de son audition devant les sénateurs américains appelés à confirmer sa nomination comme secrétaire d'Etat.
La Russie a elle reconnu en février que ces frappes avaient tué cinq citoyens russes non membres de l'armée et blessé "des dizaines" d'autres.
Mike Pompeo a aussi estimé que le président Vladimir Poutine "n'avait pas encore suffisamment reçu le message" de Washington visant à punir Moscou pour son attitude, et notamment pour son ingérence dans les élections américaines de 2016. "Nous devons continuer à travailler à cela", a-t-il dit, tout en rappelant que de nombreuses sanctions avaient déjà été annoncées.
Avec Afp