Soixante-troisième minute au stade du Spartak. L'Argentine est tenue en échec 1 à 1 par une rugueuse équipe islandaise. Maximiliano Meza se fait faucher dans la surface. Penalty. Le capitaine argentin prend ses responsabilités... mais sa frappe, à mi-hauteur et peu précise, est repoussée par le portier islandais Hannes Halldorsson sur sa droite.
L'attaquant star de l'Albiceleste, qui reste sur trois cruels échecs en trois finales de grands tournois (Mondial-2014, Copa america 2015 et 2016), avait beaucoup à prouver sur ce Mondial russe, lui qui a régulièrement été critiqué pour ses performances en équipe nationale.
Il avait d'autant plus à prouver que la veille, son grand rival du Real Madrid Cristiano Ronaldo avait, contrairement à lui, absolument tout réussi, inscrivant un triplé contre l'Espagne (3-3) dont un somptueux coup franc direct en toute fin de match.
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Deux prestations à l'opposé, entre deux ennemis qui se disputent le Ballon d'Or en fin de saison, le Mondial faisant souvent office de juge de paix dans la désignation du meilleur joueur de l'année.
A 31 ans, Messi reste pour le moment à cinq petits buts en trois Coupes du monde, et peine à obtenir ce match référence en phase finale de Coupe du monde qu'il recherche depuis 2006 et sa première participation.
Avec AFP