MH370: un nouveau débris d'avion retrouvé au Mozambique va être analysé

Le ministre du Transport de la Malaisie Liow Tiong Lai anime une conférence de presse à Kuala Lumpur à propos du débris d'avion retrouvé sur une plage au Mozambique. (3 mars 2016, REUTERS/Olivia Harris).

Un débris d'avion retrouvé par un jeune touriste sud-africain va être analysé afin de déterminer s'il provient du Boeing 777 du vol MH370 de Malaysia Airlines disparu il y a deux ans, ont annoncé vendredi les autorités aériennes sud-africaines.

Liam Lotter, l'adolescent qui a trouvé le débris, a expliqué à des médias locaux qu'il avait trouvé une pièce de métal d'un mètre de long sur la plage alors qu'il était en vacances en décembre au Mozambique, et l'a rapportée chez lui.

La famille de l'adolescent a informé les autorités en apprenant il y a quelques jours qu'un autre débris avait été retrouvé sur les côtes du Mozambique et envoyé en Malaisie pour analyse.

"L'Autorité sud-africaine de l'aviation civile a organisé la collecte de la pièce, qui sera ensuite envoyée en Australie, qui est le pays désigné par la Malaisie pour identifier les objets trouvés", a déclaré Kabelo Ledwaba, un porte-parole de l'aviation civile dans un communiqué.

Pour le moment, un fragment d'aile retrouvé en juillet dernier sur l'île française de La Réunion, dans l'océan Indien, et appartenant selon les autorités malaisiennes et la justice française au Boeing 777 de Malaysia Airlines, est la seule preuve que l'avion s'est écrasé. Mais cet élément n'a apporté aucune réponse sur les circonstances de la disparition.

Le Boeing 777 de Malaysia Airlines s'était volatilisé le 8 mars 2014 peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, avec 239 personnes à bord.

L'équipe d'experts internationaux dirigée par la Malaisie pour travailler sur cette affaire avait indiqué dans son rapport provisoire annuel, au deuxième anniversaire de la disparition de l'appareil, que cette dernière restait un mystère.

Nombre de proches de victimes dévastés par cette disparition accusent la compagnie aérienne et le gouvernement malaisiens de cacher des informations sur ce drame et de les traiter sans ménagement, ce que les intéressés contestent.

Avec AFP