Le président de la transition et le Premier ministre Nicolas Tiangaye ont démissionné à l'issue du sommet de la CEEAC.
Annoncé depuis 48 heures, le départ de Michel Djotodia a donc été enteriné lors du sommet régional au Tchad, et ce, après des mois de violences en Centrafrique.
Selon le communiqué final de la CEEAC, cette démission s'accompagne de celle de Nicolas Tiangaye, Premier ministre de la transition.
Le Conseil National de Transition, seule instance à pouvoir élire un nouveau président, est toujours réuni dans la capitale tchadienne et pourrait décider dans les prochaines heures du nom du successeur de Michel Djotodia.
Selon différentes agences humanitaires et ONG, les violences en Centrafrique ont fait plus de 1000 morts et 900 000 déplacés au cours des dernières semaines.
Arrivé au pouvoir avec la Seleka, Michel Djotodia avait pris la succession en mars 2013 du président déchu, François Bozize.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a souhaité un remplacement "dans les plus brefs délais" de Michel Djotodia, qui a jeté l’éponge disant que "le but, c'est d'aller avant la fin de l'année à des élections".
A Bangui. des milliers d'habitants en liesse sont sortis dans les rues de certains quartiers de Bangui sous une forte présence de militaires français et africains pour célébrer le départ de Michel Djotodia.
Le mouvement "anti-balaka" réclamait la démission de Michel Djotodia depuis un certain temps. C’est chose faite. Joachim Kokaté, ancien ministre et Coordonnateur militaire du Mouvement de Résistance Populaire pour la Refondation de la Centrafrique qui appelle les anti-balaka, "à ne pas s’attaquer à leurs frères de Seleka."
Selon le communiqué final de la CEEAC, cette démission s'accompagne de celle de Nicolas Tiangaye, Premier ministre de la transition.
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Le Conseil National de Transition, seule instance à pouvoir élire un nouveau président, est toujours réuni dans la capitale tchadienne et pourrait décider dans les prochaines heures du nom du successeur de Michel Djotodia.
Selon différentes agences humanitaires et ONG, les violences en Centrafrique ont fait plus de 1000 morts et 900 000 déplacés au cours des dernières semaines.
Arrivé au pouvoir avec la Seleka, Michel Djotodia avait pris la succession en mars 2013 du président déchu, François Bozize.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a souhaité un remplacement "dans les plus brefs délais" de Michel Djotodia, qui a jeté l’éponge disant que "le but, c'est d'aller avant la fin de l'année à des élections".
A Bangui. des milliers d'habitants en liesse sont sortis dans les rues de certains quartiers de Bangui sous une forte présence de militaires français et africains pour célébrer le départ de Michel Djotodia.
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Le mouvement "anti-balaka" réclamait la démission de Michel Djotodia depuis un certain temps. C’est chose faite. Joachim Kokaté, ancien ministre et Coordonnateur militaire du Mouvement de Résistance Populaire pour la Refondation de la Centrafrique qui appelle les anti-balaka, "à ne pas s’attaquer à leurs frères de Seleka."
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