Les autorités américaines font face depuis plusieurs mois à des arrivées massives d'exilés originaires d'Amérique centrale qui fuient la misère et la violence. Mercredi, la photographie des corps d'un père salvadorien et de sa petite fille gisant au bord du Rio Grande a provoqué l'émoi et la colère aux Etats-Unis.
Les moyens d'action évoqués lors de la rencontre prévoient notamment le renforcement de la sécurité à la frontière entre le Guatemala et le Mexique - avec l'aide d'agents américains - et des tests ADN sur les enfants migrants pour déterminer s'ils sont accompagnés de leurs parents ou de proches, a expliqué le ministre de l'Intérieur guatémaltèque Enrique Degenhart, lors d'une conférence de presse.
Lire aussi : Migrants: Mexico tente d'amadouer Trump en déployant 6.000 hommesKevin McAleenan a, de son côté, souligné que les analyses d'ADN visent "à protéger les enfants" de l'exploitation par des adultes qui pensent que la présence d'enfants à leurs côtés facilite leur entrée aux Etats-Unis.
M. Degenhart a souligné que la coopération entre les quatre pays avait déjà permis de perturber les réseaux de criminalité organisée et de faire progresser les contrôles aux frontières. "Nous ne criminalisons pas les migrants mais nous nous attaquons aux structures criminelles qui en abusent et en profitent de manière disproportionnée", a-t-il déclaré.
Le Costa Rica, la Colombie et le Panama - par où transitent des migrants haïtiens, cubains, africains et asiatiques dans leur périple vers les Etats-Unis - seront invités à la prochaine réunion de ce groupe, qui se tiendra en juillet à Washington.
Avec AFP