Interpellé fin aout 2013 en région parisienne, l'ancien Inspecteur général des Armées du Congo contestait sa mise en examen sur les disparitions, en 1999, de 350 Congolais au Beach, principal port de Brazzaville sur le fleuve Congo
Me Clémence Bectarte représente la Fédération Internationale des droits de l’homme. Elle explique à la Voix de l'Amérique que "c’est une décision très importante. Norbert Dabira avait tenté de faire annuler la procédure mais la justice a confirmé qu’il pouvait être mis en examen en France et l’inspection se poursuive."
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Compte tenu de l’importance politique de cette affaire à Brazzaville, Me Bectarte reconnait "qu’il reste beaucoup d’obstacles avant la tenue d’un procès mais c’est le seul espoir de justice des victimes."
Norbert Dabira lui était retourné vivre à Brazzaville après son interpellation et il y a peu de chances qu’il se rende à une nouvelle convocation du juge français.
En 2005, un tribunal congolais a acquitté 15 suspects dans cette affaire, poussant le président Denis Sassou Nguesso à parler d'un dossier "clos".