La tête d'affiche, c'est le milieu de terrain de Liverpool Mohamed Salah, 25 ans. Cheveux bouclés, barbe naissante, yeux rieurs et un transfert en juin de l'AS Rome vers les Reds estimé entre 42 et 50 millions d'euros.
Agile, rapide et surtout décisif: C'est lui qui a signé le doublé face au Congo dimanche soir (2-1), et surtout ce penalty au bout du temps additionnel qui a fait hurler le commentateur vedette de la TV égyptienne, dans un mélange de sanglots et de rires, pour la plus grande joie de Twitter.
"Mohamed Salah est le joueur le plus important de l'équipe", confirme Khaled Bauomy, célèbre chroniqueur sportif habitué des plateaux de télévision.
"La qualité de la génération actuelle est comparable à celle des équipes occidentales, la qualification à la Coupe du monde l'atteste mais la concurrence va être très rude", nuance-t-il dans la foulée.
Jusqu'à présent, les Pharaons des années 2010 se sont surtout illustrés face à des équipes africaines, comme lors de la Coupe d'Afrique des Nations 2017.
Une participation remarquée de l'Egypte après, là aussi, sept ans d'absence dans la compétition continentale.
Evoluant comme Mohamed Salah en Premier League, à Stoke City, Ramadan Sobhi (20 ans), milieu offensif, avait marqué la compétition.
La CAN-2017 aura également mis en avant les prodiges Mahmoud Hassan (23 ans), alias "Trezeguet" pour sa ressemblance avec le joueur français, et Mahmoud Abdel Moneim (23 ans), alias "Kahraba", qui signifie "électricité" en arabe.
Guidée par son entraîneur argentin Hector Cuper, au regard toujours aussi perçant à 61 ans, l'Egypte avait atteint avec brio la finale du tournoi continental, s'inclinant toutefois devant le Cameroun (2-1), le 5 février 2017.
Avec AFP