Belle affiche pour le Mondial 2018, malgré des stars coupées au montage

Le logo de la Coupe du monde 2018, qui aura lieu en Russie, à Saint Petersbourg, le 24 juillet 2015.

Avec les 32 qualifiés connus, le décor du Mondial-2018 en Russie l'été prochain est planté: un quatuor de favoris revient dans toutes les conversations - Allemagne, Espagne, Brésil et France - et la planète foot pleure l'absence de l'Italie de "Gigi" Buffon.

Le Pérou est devenu mercredi soir le 32e et dernier pays à se qualifier pour le grand évènement sportif planétaire (14 juin-15 juillet) en remportant le barrage retour à Lima contre la Nouvelle-Zélande (0-0 à l'aller).

Quelques heures plus tôt, l'Australie de Tim Cahill était devenue la 31e sélection à valider son billet.

Tour d'horizon par zone de qualification.

Europe: l'Italie au tapis, la rumeur Zlatan

Le Vieux continent sera comme d'habitude le mieux représenté au tirage au sort le 1er décembre au Kremlin à Moscou avec 14 représentants, soit le pays hôte, la Russie et ceux qui se sont qualifiés sur le terrain: Allemagne (tenant du titre), Angleterre, Belgique, Espagne, Pologne, Islande, Serbie, France, Portugal, Suisse, Croatie, Suède et le Danemark.

C'est dans ce contingent qu'on trouve les principaux favoris. "Les candidats? L'Espagne, le Brésil, l'Allemagne... La France", a d'ailleurs livré Lionel Messi, crack du Barça et de l'Argentine, à TyC Sports récemment.

Mais il manquera des acteurs essentiels du foot, comme Gianluigi Buffon, référence au poste de gardien, éliminé avec son Italie. "Les Italiens ont toujours donné de la couleur aux Coupes du monde", a déploré Maradona sur sa page Facebook.

La Suède s'est elle qualifiée sans Ibrahimovic, retraité international depuis l'été 2016, mais ce diable d'homme n'a pu s'empêcher d'écrire sur Instagram: "Nous sommes la Zuède" avec un "Z" comme Zlatan. De quoi lancer la machine à rumeurs: "Ibra" va-t-il vouloir s'inviter pour le Mondial ?

Amérique du Sud: Argentine, toujours dans le dur

Brésil, Uruguay, Argentine, Colombie et Pérou sont sûrs d'être en Russie. Il manque juste le Chili d'Alexis Sanchez et Arturo Vidal, double vainqueur de la Copa America.

Si Messi ne fait pas de l'Argentine un favori, ce n'est pas par fausse modestie. L'Albiceleste a bataillé jusqu'au bout. Et les derniers amicaux ne sont pas rassurants, à l'instar de ce revers face au Nigeria (4-2), sans Messi il est vrai.

Voilà qui fait bouillir Maradona, qui se voit à nouveau coach, sur Instagram: "Je suis furieux parce qu'il en va de notre prestige, mais les jeunes ne sont pas à blâmer. JE VEUX REVENIR!!!"

Afrique: le Renard des surfaces

Les heureux élus du continent africain sont donc Nigeria, Egypte, Sénégal, Maroc et Tunisie. L'histoire d'Hervé Renard avec l'Afrique, c'est tout un roman. Double vainqueur de la CAN, en 2012 avec la Zambie et en 2015 avec la Côte d'Ivoire, le Français à la chemise blanche impeccable a encore marqué les esprits. Il s'est qualifié avec le Maroc, en Côte d'Ivoire face à ses anciens Eléphants...

Il sera un des techniciens les plus attendus au Mondial, un peu comme l'était Vahid Halilhodzic en 2014 à la tête de l'Algérie (il est cette fois qualifié avec le Japon).

Il manquera toutefois au Mondial de sacrés personnages comme le latéral ivoirien Serge Aurier ou encore l'attaquant Pierre-Emerick Aubameyang éliminé avec le Gabon.

Asie: Cahill, le "Highlander" du foot

L'Australie, l'Iran, le Japon, la Corée du Sud et l'Arabie saoudite sont les têtes de gondoles de la zone Asie. Comme Christophe Lambert dans "Highlander", Tim Cahill traverse donc le temps, à 37 ans, avec l'Australie. C'est le 4e Mondial d'affilée avec les Socceroos pour l'ancien joueur de Millwall (1997-2004) et d'Everton (2004-2012), ses deux seuls clubs européens.

Dire qu'il avait commencé sa carrière internationale avec la sélection des moins de 20 ans des îles Samoa avant un lobby intense des autorités australiennes auprès de la Fifa pour le récupérer...

Amérique du Nord: liaison coupée avec les USA

Mexique, Costa Rica et Panama sont les trois rescapés de la zone Concacaf (Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes). Le grand absent, c'est la Team USA. Son élimination est le plus gros échec du pays depuis sa candidature malheureuse à l'organisation du Mondial-2022, décerné au Qatar. Maigre consolation pour les Etats-Unis, un procès d'anciens dirigeants de la Fifa se tient en ce moment à New-York.


Avec AFP