Consacrée à certains stades et aux capacités d'hébergement, cette visite de deux jours et demi qui s'est terminée jeudi a été "réussie", a déclaré à l'AFP le président de la Fédération marocaine de football (RMF). Fouzi Lekjaa, qui siège au comité de candidature Maroc-2026.
Les détails de cette deuxième mission ne sont pas connus. Une première visite avait couvert cinq villes, Marrakech (centre), Agadir (sud), Tanger (nord), Casablanca (ouest) et Oujda (nord-est), avec des remarques sur les capacités d'hébergements et les stades modulaires prévus dans le projet marocain.
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La FRMF avait critiqué début avril le système de notation et les critères techniques retenus par la Fifa pour la sélection du pays hôte pour 2026.
Depuis, des observateurs et médias marocains se disent "inquiets" des larges pouvoirs de la +Task Force+, la structure créée par la Fifa pour évaluer les candidats. Elle peut, en théorie, écarter une candidature avant le vote prévu en juin.
Les 207 fédérations membres de la Fifa doivent désigner l'organisateur du Mondial-2026 le 13 juin à Moscou, à la veille de l'ouverture de la Coupe du monde en Russie (14 juin-15 juillet).
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Candidat malheureux, quatre fois, à l'organisation du Mondial (1994, 1998, 2006 et 2010), le Maroc espère, avec sa "candidature africaine", être le second pays du continent, après l'Afrique du Sud en 2010, à accueillir l'événement. Ses ambassadeurs ont sillonné le monde ces dernières semaines dans l'espoir de remporter la mise, avec plusieurs réponses favorables.
Favorite, la candidature du trio USA-Canda-Mexique a reçu jeudi le soutien appuyé du président américain Donald Trump qui a menacé les pays qui ne la soutiendraient de sanctions politiques.
"Cela serait dommage que les pays que nous soutenons en toutes circonstances fassent campagne contre la candidature américaine. Pourquoi soutiendrions nous ces pays quand ils ne nous soutiennent pas (y compris à l'ONU)", a-t-il écrit dans un tweet qui a suscité de vives réactions dans les médias marocains.
Avec AFP