Richardson s'est imposée en 10 sec 65 (vent: -0,2 m/s) grâce à une fin de course canon, couloir 9, devant Jackson (10.72) et Fraser-Pryce (10.77). La fantasque Américaine disputait ses premiers grands championnats, après avoir été suspendue pour un contrôle positif au cannabis avant les JO-2021 et avoir échoué à se qualifier pour les Mondiaux-2022 sur le sol américain, en difficulté personnelle et sportive.
Richardson confirme ainsi son retour sur le devant de la scène de la plus brillante des manières après deux ans en retrait.
Ce n'est pas tant une surprise au regard de la saison estivale: avant Budapest, la sprinteuse texane avait gagné huit des neuf 100 m qu'elle avait courus (séries comprises) et elle comptait quatre des sept chronos les plus rapides de la saison.
Quintuple championne du monde de la ligne droite, Fraser-Pryce est détrônée mais elle obtient néanmoins, à 36 ans, la sixième médaille mondiale de sa carrière sur la course reine, la quinzième au total, dans une saison lancée très tardivement, il y a un mois seulement, à cause d'un genou récalcitrant.
Jackson, la plus rapide cette année avant la finale (10.65) décroche l'argent comme en 2022.
L'Américaine Sha'Carri Richardson a été sacrée championne du monde du 100 m, à 23 ans, devant deux Jamaïcaines, Shericka Jackson et la tenante du titre, Shelly-Ann Fraser-Pryce, lundi à Budapest.