Selon les autorités sanitaires, "105 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région, dont 77 confirmés et 28 probables", alors que le nombre de morts s'élève à 67.
Sur ces "77 cas confirmés, 11 sont guéris" de la maladie", a précisé le ministère de la Santé dans son bulletin sur la "situation épidémiologique", en date de vendredi soir.
Jeudi, lors de sa visite au Centre de traitement d'Ebola (CTE) de Mangina, épicentre de l'épidémie, le ministre de la Santé, Oly Ilunga Kalenga, "a assisté au déchargement de deux patients guéris d'Ebola", a poursuivi le ministère.
"Ces deux personnes font partie de dix premiers patients à avoir reçu la molécule thérapeutique mAb 114", a-t-il souligné.
Outre l'utilisation du "mAb 114" et de la vaccination ciblée, quatre autres molécules thérapeutiques expérimentales supplémentaires ont été approuvé par les autorités sanitaire pour lutter contre la maladie.
La dixième épidémie déclarée le 1er août dans la province du Nord-Kivu a franchi les lignes rebelles, un scénario que tous "redoutaient", avait annoncé vendredi à Genève l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Lire aussi : Ebola a franchi les lignes rebelles dans l'est de la RDCUn cas confirmé et un cas présumé ont été recensés dans la ville d'Oicha, située au nord de Beni.
Oicha n'est pas contrôlée par les rebelles mais le territoire qui entoure la ville est sous l'emprise des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), responsables présumés du massacre de plusieurs centaines de civils depuis 2014.
Le territoire de Beni dans le Nord-Kivu est l'une des régions les plus instable et meurtrière de la RDC.
En juillet, "33 morts violentes de civils (y) ont été recensées", selon le baromètre de sécurité du Kivu, rapport mensuel publié par l'ONG Human Rights Watch et le Groupe d'étude sur le Congo de l'université de New York.
Avec AFP