"Nous avons compté 14 corps de civils et quatre blessés qui ont été conduits à l'hôpital" après l'attaque du village de Ngaddu en Ituri, a indiqué à l'AFP Désiré Malo, un responsable locale de la société civile.
Ce bilan a été confirmé par l'administrateur du territoire de Djugu.
"Nous espérons que l'armée pourra prendre toutes les précautions pour protéger la population", a dit l'administrateur du territoire de Djugu, confirmant le bilan de l'attaque.
Lire aussi : Epidémie Ebola : 2.050 morts dont 52 en huit jours"Nous poursuivons les assaillants, nous déplorons la mort des civils innocents", a réagi le lieutenant Jules Tshikudi, porte-parole de l'armée dans la région, sans avancer de bilan.
Région riche en or, l'Ituri est le théâtre des violences depuis des semaines, après une période d'accalmie.
En juin, 160 personnes ont été tuées et plus de 300.000 personnes se sont déplacées fuyant les violences d'une milice locale, selon des chiffres officiels impossibles à vérifier.
Lire aussi : Cinq civils tués en Ituri dans une nouvelle incursion d'assaillantsFin 2017-début 2018, le territoire de Djugu a été secoué par des violences intercommunautaires, entraînant des dizaines de morts et des milliers de réfugiés vers l'Ouganda, de l'autre côté du lac Albert. Les violences avaient repris en juin.
L'Ituri avait déjà été le théâtre d'un conflit entre les communautés hema (éleveurs et commerçants) et lendu (agriculteurs) qui avaient fait des dizaines de milliers de morts entre 1999 et 2003 dans cette province frontalière de l'Ouganda et du Soudan du Sud.
Avec AFP