RDC

Le mpox a tué plus de 500 personnes en RDC depuis le début de l'année

Le mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle RDC.

Selon le dernier rapport épidémiologique relatif au mpox, la République démocratique du Congo "a enregistré 15.664 cas potentiels et 548 décès depuis le début de l'année", a annoncé le ministre de la Santé Samuel-Roger Kamba, qui a précisé que toutes les provinces étaient désormais concernées.

Au 3 août, l'agence de santé de l'Union africaine Africa CDC (Centres de contrôle et de prévention des maladies du continent) avait recensé 455 décès et 14.479 contaminations dans 25 des 26 provinces de ce pays d'environ 100 millions d'habitants. "Actuellement, toutes nos provinces sont touchées par ce virus", a ajouté M. Kamba, cité dans un communiqué du ministère de la Santé.

Les provinces du Sud-Kivu, Nord-Kivu, Tshopo (est), Équateur, Nord-Ubangi, Tshuapa, Mongala (nord) et Sankuru (centre) sont les plus affectées, a indiqué le ministre. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché mercredi son plus haut degré d'alerte au niveau international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique.

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La propagation du MPox dans les camps de déplacés autour de Goma en RDC suscite l’inquiétude

Le mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type clade 1 (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l'ouest et du centre de l'Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés. A travers la mobilisation internationale, "nous activons tous les mécanismes nécessaires pour identifier et traiter les cas" gratuitement, a dit le ministre Kamba.